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Actualités - CHRONOLOGIE

Elie Wiesel, David Lévy et l'Agha Khan présents aux obsèques

Un prix Nobel de la paix, de grands noms de la finance, un ministre israélien et quelques têtes couronnées ont rendu hier, à la synagogue Hekhal Haness de Genève, un dernier hommage à Edmond Safra, l’un des plus puissants banquiers de la planète, décédé vendredi à Monaco dans l’incendie suspect de son appartement. Au cours de la cérémonie religieuse, en présence de plusieurs grands rabbins dont celui de France, de Genève et d’Israël, l’écrivain Elie Wiesel, très ému, a évoqué cette fin «brutale», espérant que lui-même allait enfin se réveiller après un «cauchemar». «Tu as tant fait pour tant de gens», a-t-il dit, s’adressant pour «la dernière fois à (son) ami Edmond» dont il a salué l’action de bienfaisance «en faveur des causes juives (...), mais pas seulement». «Adieu Edmond. Adieu mon ami. Ton père t’attend et Dieu aussi», a-t-il conclu simplement, devant une assistance nombreuse qui emplissait entièrement la synagogue, située dans un quartier moderne de Genève. Étaient présents notamment le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy, le prince Saddrudin Agha Khan, le prétendant au trône d’Italie Victor-Emmanuel et son fils et le couturier français Givenchy. Sir John Bond, président de la banque britannique HSBC, à qui Edmond Safra devait vendre pour près de 10 milliards de dollars une partie de ses activités bancaires, a également pris la parole pour saluer ce «bienfaiteur». «C’était le plus grand investisseur de l’humanité, mais un investisseur dans le bien», a insisté le grand rabbin de France Joseph Sitruk, regrettant qu’on ne retienne de lui que l’image d’un financier. À l’issue de la cérémonie, le corps du défunt a été conduit au cimetière juif de Veyrier, un quartier de Genève, où il a été inhumé en présence de ses proches. Edmond Safra, né à Beyrouth en 1932, est enterré dans ce qu’il considérait comme sa «deuxième ville natale» où il a fondé son empire dans les années 60. Il arrivait alors du Brésil où son père Jacob possédait également des établissements bancaires. Les frères d’Edmond Safra s’y trouvent toujours et n’ont pu faire le déplacement à Genève pour son enterrement.
Un prix Nobel de la paix, de grands noms de la finance, un ministre israélien et quelques têtes couronnées ont rendu hier, à la synagogue Hekhal Haness de Genève, un dernier hommage à Edmond Safra, l’un des plus puissants banquiers de la planète, décédé vendredi à Monaco dans l’incendie suspect de son appartement. Au cours de la cérémonie religieuse, en présence de...