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Actualités - CHRONOLOGIE

France Michèle Alliot-Marie espère accéder à la tête du RPR

Michèle Alliot-Marie, 53 ans, candidate à la présidence du RPR – fondé en 1976 par le président français Jacques Chirac – espère devenir aujourd’hui la première femme à diriger un parti de droite en France. Les précédents sont également rares à gauche. Arlette Laguiller ou l’actuelle ministre de l’Environnement Dominique Voynet ne sont officiellement que «porte-parole», l’une de la formation trotskiste Lutte ouvrière et l’autre des Verts. «On disait que nous étions ringards. Regardez, nous allons être le premier parti de France à élire une femme à notre tête», a souligné Patrick Devedjian, un des candidats malheureux à la présidence du Rassemblement pour la République, qui a rallié Mme Alliot-Marie pour le deuxième tour de l’élection. Le fait d’être une femme pourrait même être un atout, selon certains observateurs, dans un parti où les hommes occupent les postes de décision les plus importants. N’oublions pas que le mouvement gaulliste est héritier du général Charles de Gaulle «qui a donné le droit de vote aux femmes», rappelle pour sa part Mme Alliot-Marie. Son expérience de ministre – secrétaire d’État à l’Enseignement entre 1986 et 1988, ministre de la Jeunesse et des Sports de 1993 à 1995 – est également considérée comme un avantage. Pendant sa campagne, Mme Alliot-Marie a manifesté à plusieurs reprises son opposition frontale au gouvernement socialiste de Lionel Jospin – «j’adore la bagarre et j’adore me battre contre les socialistes» –, allant jusqu’à désigner M. Jospin comme la «personnalité qu’elle déteste le plus», lorsqu’elle a répondu aux questions du Journal du dimanche. Elle a également affirmé dans une réunion électorale à Paris que le RPR devrait désormais «marquer à la culotte les ministres socialistes», signifiant par là qu’elle entend assurer une vigilance rapprochée à leur égard. Contrairement à d’autres gaullistes, elle n’hésite pas à se dire «de droite». «Si vous voulez dire qu’être attachée comme je le suis à certaines valeurs fondamentales comme la famille, la liberté, le sens de la responsabilité, la défense de notre identité culturelle, c’est être de droite, alors je le suis», a-t-elle déclaré récemment au quotidien Le Parisien.
Michèle Alliot-Marie, 53 ans, candidate à la présidence du RPR – fondé en 1976 par le président français Jacques Chirac – espère devenir aujourd’hui la première femme à diriger un parti de droite en France. Les précédents sont également rares à gauche. Arlette Laguiller ou l’actuelle ministre de l’Environnement Dominique Voynet ne sont officiellement que «porte-parole»,...