Actualités - CHRONOLOGIE
Union européenne Pas de chèque en blanc pour l'adhésion de la Turquie, estime Schröder
le 04 décembre 1999 à 00h00
Une perspective d’entrée offerte par l’Union européenne (UE) à la Turquie ne peut pas être «un chèque en blanc», a souligné hier le chancelier allemand Gerhard Schröder devant le Parlement à Berlin. «Le gouvernement allemand appuie très fermement un octroi du statut de candidat à l’entrée dans l’Union européenne à la Turquie» lors du sommet européen d’Helsinki, les 10 et 11 décembre, a déclaré M. Schröder. «Mais, dans le même temps, et je l’ai souligné très clairement devant le Premier ministre (Bulent) Ecevit, une telle perspective n’est pas un chèque en blanc». «Ce n’est que lorsque les critères» de candidature «seront remplis, à savoir le respect des droits de l’homme, le respect et la protection des minorités et la mise en place d’un État de droit stable, que pourra être envisagée la question du début de réelles négociations d’adhésion», a enchaîné le chancelier. D’un autre côté, a répété M. Schröder, on ne peut laisser à la Turquie «d’importantes charges à l’intérieur de l’Otan, la flatter comme une puissance régionale importante et la contraindre à répondre aux standards européens, si l’on n’est pas prêt à lui ouvrir de claires perspectives européennes qui aillent au-delà d’une simple union douanière».
Une perspective d’entrée offerte par l’Union européenne (UE) à la Turquie ne peut pas être «un chèque en blanc», a souligné hier le chancelier allemand Gerhard Schröder devant le Parlement à Berlin. «Le gouvernement allemand appuie très fermement un octroi du statut de candidat à l’entrée dans l’Union européenne à la Turquie» lors du sommet européen d’Helsinki, les 10...
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