Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Kanjo Qatar et l'Association caritative islamique proposent de prendre en charge le petit Khodr

L’état du petit Khodr Kanjo, l’enfant martyrisé (probablement par son oncle et tuteur) et transporté lundi en catastrophe à l’hôpital islamique de Tripoli, semble s’être stabilisé. C’est la réponse qu’ont obtenue les personnalités qui se sont enquis hier de la santé de l’enfant. Parmi elles, M. Sélim Hoss, chef du gouvernement, qui a appelé l’hôpital pour s’informer de la situation de l’enfant mais aussi pour demander que les meilleurs soins lui soient prodigués. M. Hoss suit également de près l’enquête en maintenant le contact avec les organismes de sécurité. Pour sa part, Mme Neemat Kanaan, directrice générale du ministère des Affaires sociales, a suivi les nouvelles de l’enfant agressé, conformément en cela aux directives du ministre Michel Moussa. Mme Kanaan a contacté Mme Wadad Maan Karamé, présidente de l’Association sociale islamique. Les deux femmes ont discuté de la situation du petit Khodr. Mme Karamé a déclaré que son association proposait de se charger de l’enfant jusqu’à sa majorité. D’autre part, l’ambassadeur de Qatar au Liban, M. Mohammed ben Ali al-Noaimi, a informé le ministre des Affaires sociales de l’intention de son pays non seulement de couvrir tous les frais d’hospitalisation, mais également de se charger du garçonnet jusqu’à sa majorité. M. Moussa s’est félicité de ces deux initiatives qui témoignent de la solidarité sociale manifestée dans cette affaire. Par ailleurs, le député Maurice Fadel, à l’instar de nombreuses personnalités du Liban-Nord ayant réagi à la nouvelle, a considéré que «les cas répétés de violence contre des enfants à Tripoli sont des indicateurs de l’esprit malade des agresseurs et ne sont pas caractéristiques de la société tripolitaine, conservatrice et attachée à ses valeurs». «De tels crimes odieux, a-t-il ajouté, demeurent isolés, même s’ils se répètent. Mais il est du devoir de l’État et de la justice de les considérer comme des crimes sociaux perpétrés contre l’ensemble de la nation et pas seulement contre Tripoli. Si la justice avait agi promptement lors de la première agression, elle aurait dissuadé les autres criminels de perpétrer leurs actes odieux». Tout en remerciant le président de la République, M. Émile Lahoud, de la rapidité avec laquelle il a agi pour protéger l’enfant, M. Fadel a appelé les autorités responsables «à n’épargner aucun effort pour arrêter le coupable le plus vite possible et à trouver une solution à ces agressions avant qu’elles n’empoisonnent la vie d’une société paisible». Le Conseil pour la protection des femmes contre la violence a lui aussi condamné les atteintes contre l’enfance subis par le jeune Khodr. Par ailleurs, la famille de l’enfant, principalement son grand-père et ses tantes, a publié un communiqué condamnant les agressions contre Khodr et a dénoncé l’agresseur «qui qu’il soit, et même s’il s’agit de son oncle». Ils ont demandé que «les peines les plus sévères soient infligées au coupable».
L’état du petit Khodr Kanjo, l’enfant martyrisé (probablement par son oncle et tuteur) et transporté lundi en catastrophe à l’hôpital islamique de Tripoli, semble s’être stabilisé. C’est la réponse qu’ont obtenue les personnalités qui se sont enquis hier de la santé de l’enfant. Parmi elles, M. Sélim Hoss, chef du gouvernement, qui a appelé l’hôpital pour...