Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Objets de fouille - La DGA débordée par les appels des particuliers 800 nouvelles pièces d'antiquité saisies hier

Les perquisitions effectuées par le parquet, sur ordre du procureur général financier Khaled Hammoud, chez les antiquaires et les personnes soupçonnées de se livrer au commerce de pièces d’antiquité se sont poursuivies à un rythme accéléré dans la journée d’hier. Elles ont englobé, selon une source officielle, l’ensemble des régions et des mohafazats du pays. L’Agence nationale d’information (Ani) a indiqué à ce propos, citant des sources judiciaires, que le nombre de pièces d’antiquité saisies hier s’est élevé à 800. Celles-ci viennent s’ajouter aux quelque 2 000 objets déjà saisis jusqu’à mardi dernier, depuis le début des perquisitions, opérées essentiellement chez les antiquaires. Le développement marquant des dernières quarante-huit heures dans cette affaire aura été sans nul doute le vent de panique qui semble s’être emparé de nombreuses personnes qui détiennent des pièces d’antiquité, ou ce qu’ils pensent être des objets anciens. Suite à l’appel lancé par le ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur Mohammed Youssef Beydoun, qui a invité la population à livrer ou à faire enregistrer les pièces d’antiquité détenues à titre privé, la direction générale des Antiquités a été littéralement débordé par les appels téléphoniques et assailli par des dizaines de citoyens. Ces derniers, ignorant tout des critères définissant un objet ancien devant être répertorié par l’État, ont le plus souvent soumis à la DGA des pièces ne présentant aucune valeur : de simples miroirs dorés ; des chaises à l’aspect quelque peu usé … Le pire est que la DGA ne paraît pas être en mesure de vérifier l’authenticité, ni de répertorier toutes les pièces qui lui sont soumises. En tout état de cause, la tournure prise par cette affaire a fait l’objet d’une réunion de travail que le procureur général financier a tenue hier avec le directeur général de la DGA, M. Chaker Ghadbane, et le conseiller auprès du ministre Beydoun, M. Hassan Sarkis. Dans l’après-midi, une source judiciaire a souligné que conformément à la loi sur les antiquités N° 166 de 1932, la DGA a été chargée d’effectuer un «recensement général de toutes les pièces d’antiquité présentes sur les particuliers, dans le but de préserver les droits des propriétaires, et afin d’éviter que ces pièces soient volées ou transportées en dehors du pays». «Le juge Hammoud, a précisé la source judiciaire, a demandé que des experts en antiquités soient dépêchés dans tous les lieux privés, y compris les domiciles, où se trouvent des pièces d’antiquité. Celles-ci devraient être répertoriées, photographiées et classées dans les registres de la DGA. Ce qui appartient à l’État reviendra à l’État, ce qui appartient aux particuliers restera leur propriété, sous la supervision de la DGA», conclut la source judiciaire.
Les perquisitions effectuées par le parquet, sur ordre du procureur général financier Khaled Hammoud, chez les antiquaires et les personnes soupçonnées de se livrer au commerce de pièces d’antiquité se sont poursuivies à un rythme accéléré dans la journée d’hier. Elles ont englobé, selon une source officielle, l’ensemble des régions et des mohafazats du pays. ...