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Actualités - CHRONOLOGIE

Incident - Pas de convoi sur le tarmac Hariri déterminé à boycotter l'AIB

Les services de l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri ont annoncé que ce dernier a décidé de «boycotter» l’Aéroport international de Beyrouth pour ses voyages et d’utiliser celui de Damas, tant qu’il ne sera pas autorisé à arriver en convoi au pied de son avion. Mardi, le bureau de M. Hariri avait été avisé par les autorités de l’AIB que la voiture personnelle de l’ex-Premier ministre et le cortège l’accompagnant ne pouvaient pénétrer sur le tarmac. La mesure a ensuite été assouplie pour l’autoriser à rejoindre l’avion avec une seule voiture. Mais rien n’y a fait M. Hariri, qui devait se rendre en Allemagne pour une rencontre, le lendemain, avec le chancelier Gerhard Schröder, a donné l’ordre à son pilote de décoller à vide à destination de Damas où lui-même devait embarquer après s’être rendu en Syrie par la route. «Il a choisi de voyager à partir de l’aéroport de Damas, comme il l’a toujours fait depuis dix-huit ans de tous les aéroports du monde, y compris celui de Beyrouth», a indiqué hier un communiqué de son service de presse. M. Hariri a fait savoir qu’il continuerait à emprunter l’aéroport de Damas tant que les autorités libanaises n’auront pas pris une «décision définitive». Mais justement, la décision prise par les services de l’AIB d’empêcher son convoi de pénétrer sur le tarmac semble bel et bien définitive. Hier, une source des services de sécurité de l’aéroport a indiqué que «ces derniers temps, les véhicules de M. Hariri, de ses invités et de son escorte, entre 5 et 20 généralement, pénétraient de façon désordonnée sur le tarmac, mettant en danger le trafic et les pistes». Ce comportement «contrevenait en outre aux dispositions en vigueur sur l’entrée à l’AIB des personnes officielles et non officielles», a ajouté cette source. «Pour ces raisons, les services de l’ancien chef du gouvernement ont été informés que M. Hariri pouvait, au départ et à l’arrivée, utiliser sur le tarmac une seule voiture personnelle, les autres véhicules du convoi devant attendre dans un lieu ne mettant pas en danger le trafic aérien. Mais M. Hariri a refusé de respecter ces mesures», a conclu cette source. Dans une mise au point, une source gouvernementale a pour sa part indiqué qu’«en vertu d’un décret en vigueur à l’AIB, les anciens présidents sont habilités à utiliser la voiture de service du protocole pour être transportés du salon d’honneur de l’aéroport jusqu’à l’avion». «Mais à la suite de l’incident survenu avec M. Hariri, des directives ont été données aux forces de l’ordre de l’AIB pour autoriser ce dernier à utiliser sa voiture personnelle. Cette mesure devait toutefois être acconpagnée d’une modification du décret visant à permettre désormais à tous les anciens présidents de faire de même, mais sans se faire escorter de leurs convois», a-t-on ajouté de même source.
Les services de l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri ont annoncé que ce dernier a décidé de «boycotter» l’Aéroport international de Beyrouth pour ses voyages et d’utiliser celui de Damas, tant qu’il ne sera pas autorisé à arriver en convoi au pied de son avion. Mardi, le bureau de M. Hariri avait été avisé par les autorités de l’AIB que la voiture...