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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Ghanem : il faut châtier les coupables

Le député Robert Ghanem a estimé hier que tout responsable coupable de gaspillage, d’infractions ou d’enrichissement illicite doit être châtié. Interrogé sur l’affaire des faux «résidus pétroliers», M. Ghanem a notamment déclaré à la presse : «Je crois que les accusations que se sont lancés certains hauts responsables et ministres dans les médias ont sali la réputation du Liban. Le pays donnait à l’époque l’image d’un nid de corruption où foisonnaient les pots-de-vin et les corrupteurs. Cette image s’est retrouvée confortée par le fait que ni le parquet ni l’Inspection centrale n’ont pris la peine d’entamer une enquête sur la base de ces déclarations», a-t-il ajouté. «Certains hommes politiques ont atteint, dans le passé, un tel degré d’impudeur qu’ils faisaient les quatre cents coups tout en se permettant de donner des leçons de patriotisme et de vertu. C’est une attitude que nous rejetons», a-t-il dit avant de poursuivre : «L’Inspection centrale et l’Inspection financière détiennent des dossiers qui sont restés jusqu’à présent gelés. Il faut que les enquêtes suivent leur cours et que tout responsable de gaspillage, d’infractions ou d’enrichissement illicite soit châtié». Selon M. Ghanem, c’est là le meilleur moyen de rétablir la confiance entre le citoyen et l’État, entre les investisseurs et le Liban. Proposition de loi sur les municipalités Par ailleurs, M. Ghanem a présenté à la présidence de l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à modifier les prérogatives des autorités municipales dans le sens d’une plus grande autonomie, notamment financière. Le député estime dans ce cadre que les présidents et les conseils des municipalités devraient jouir de «prérogatives concrètes» leur permettant par exemple de conclure des contrats sans nécessairement en référer au caïmacam, au mohafez ou au ministre concernés. M. Ghanem suggère ainsi dans sa proposition que le président de la municipalité ait le pouvoir d’engager des dépenses à concurrence d’un montant de trois millions de LL. Si la somme qu’implique un contrat excède les trois millions de LL mais non les dix millions, le conseil municipal serait alors habilité à engager les dépenses requises. Plus le montant en question est important, plus l’autorité à laquelle on se réfèrera sera élevée conformément à l’échelle suivante : président de la municipalité, conseil municipal, caïmacam, mohafez et ministre.
Le député Robert Ghanem a estimé hier que tout responsable coupable de gaspillage, d’infractions ou d’enrichissement illicite doit être châtié. Interrogé sur l’affaire des faux «résidus pétroliers», M. Ghanem a notamment déclaré à la presse : «Je crois que les accusations que se sont lancés certains hauts responsables et ministres dans les médias ont sali la...