Sécurité routière De nouveaux radars surveilleront toutes les régions libanaises

Lancée vendredi dernier, la campagne de lutte contre les accidents de la route se poursuit. Les radars mobiles (actuellement au nombre de huit), placés dans les zones à haut risque de la capitale et sa banlieue, surveilleront bientôt toutes les routes du Liban. En effet, les FSI (Forces de sécurité intérieure) attendent pour les jours à venir un nouvel arrivage de radars. Des sources autorisées au sein des forces de l’ordre ont également indiqué que «les alcotests existent en quantité suffisante». Les automobilistes coupables d’excès de vitesse ou de conduite en état d’ébriété pourraient se voir confisquer leur voiture (taux d’alcoolémie supérieur à 8 mg par décilitre de sang) ou leur permis de conduire (excès de vitesse). Ils devront également payer une amende variant entre 125 et 250 mille livres libanaises. Depuis le lancement de la campagne, les gendarmes appelés sur place en cas d’accident de la route peuvent eux aussi effectuer des alcotests sur les automobilistes, responsables ou victimes des accidents. «Cette procédure nous aidera à détecter les causes de l’accident», souligne la même source autorisée. Les camions ne font pas exception. Les forces de l’ordre sont encore plus intransigeantes avec les camionneurs, qui devraient apprendre à respecter les limites de vitesse. Sachez enfin que les radars surveillent certaines routes 24 heures sur 24, et que les alcotests ne se font pas à toutes les heures de la journée. Ils sont effectués la nuit, voire à l’aube, sur les axes à grands risques de la capitale et sa banlieue : Nahr el-Kalb, Baabda, Byblos… Si vous sortez ce soir, soyez vigilants : roulez doucement (100 km/h sur les autoroutes, 80 km/h sur les routes de montagne et 60 km/h sur les routes intérieures), et si vous avez bu, passez le volant à quelqu’un d’autre.