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Actualités - CHRONOLOGIE

L'enquête sur la dilapidation des fonds municipaux se poursuit Auguste Bakhos et Nayef Maalouf convoqués pour ce matin chez Bou Nassar

Le défilé de personnalités se poursuit au Palais de justice. En dépit de l’interdiction faite aux photographes de presse de se trouver sur les lieux, les représentants des divers médias sont postés au troisième étage dès les premières heures de la matinée. Ce matin, l’avocat général près la Cour de cassation, M. Amine Bou Nassar, doit entendre l’ancien député Auguste Bakhos et l’ancien mohafez de Beyrouth, M. Nayef Maalouf. Bou Nassar axera, dit-on, ses questions sur les contrats avec les sociétés de ramassage et de tri des ordures Sukleen et Sukomi. Dans le fameux rapport de la Cour des comptes dénonçant la dilapidation de fonds municipaux, ces contrats avaient été plus ou moins mis en cause, car ils portaient sur des sommes jugées énormes. Dans une entrevue télévisée, l’ancien député Auguste Bakhos avait récemment déclaré que Sukleen perçoit 40 dollars pour le ramassage de chaque tonne d’ordures alors que cette opération peut être effectuée pour 4 dollars seulement. Le juge Bou Nassar souhaiterait connaître les données qui ont poussé M. Bakhos à faire cette déclaration. L’ancien président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), M. Nabil Jisr, avait été longuement entendu la semaine dernière par M. Bou Nassar et ce sujet aurait été longuement évoqué. De même, l’avocat général, connu pour sa discrétion et sa patience, compte aussi entendre l’ancien mohafez de Beyrouth Nayef Maalouf au sujet de ces contrats. Selon ce qui est devenu une coutume au Palais de justice à l’ère de l’ouverture de tous les dossiers, les auditions du magistrat risquent de se prolonger. Mais, hier, une question était discrètement posée dans les coulisses du Palais de justice : si les contrats avec Sukleen et Sukomi étaient aussi défavorables à l’État, pourquoi n’ont-ils pas été revus par le nouveau président du CDR, nommé il y a bientôt six mois ?
Le défilé de personnalités se poursuit au Palais de justice. En dépit de l’interdiction faite aux photographes de presse de se trouver sur les lieux, les représentants des divers médias sont postés au troisième étage dès les premières heures de la matinée. Ce matin, l’avocat général près la Cour de cassation, M. Amine Bou Nassar, doit entendre l’ancien député...