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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Vive tension après les tirs de Katioucha sur la Galilée Barak promet un retrait d'ici un an (photo)

Quelques heures après son élection triomphale, le nouveau Premier ministre israélien Ehud Barak a solennellement réaffirmé hier son engagement à retirer son armée du Liban-Sud d’ici un an, témoignant ainsi de son intérêt pour une question qui empoisonne la vie politique en Israël et sur laquelle il avait fondé l’une de ses promesses électorales. M. Barak n’a pas précisé comment il comptait procéder pour l’évacuation de la bande frontalière, s’il le ferait avec ou sans conditions, unilatéralement ou bien en coordination avec l’Onu, mais il a indiqué qu’il préconisait de «mettre fin au conflit au Liban» dans les limites de ce délai. Le chef travailliste a tenu ces propos alors que pleuvait sur la Galilée des roquettes Katioucha tirées par le Hezbollah, qui entendait venger la mort de deux civils libanais, tués plus tôt par des tirs israéliens au Liban-Sud. Une soixantaine de Katioucha se sont abattus sur le nord de l’État hébreu, faisant neuf blessés et causant d’importants dégâts. En dépit de ces développements, M. Barak ainsi que le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu se sont opposés à toute escalade militaire avant la formation du nouveau gouvernement. Mais la tension demeurait vive hier soir au Liban-Sud, où deux civils, les frères Hassan et Hussein Alliq, ont été blessés par des tirs israéliens sur le village de Yohmor, non loin du château de Beaufort. À Beyrouth, le ton officiel à la suite de la victoire des travaillistes est à la prudence, voire au scepticisme. Le chef du gouvernement Sélim Hoss a ainsi estimé que les alternances au pouvoir en Israël ne se traduisaient pas généralement par un changement de politique et indiqué qu’il n’était pas optimiste quant à une relance rapide du processus de paix.
Quelques heures après son élection triomphale, le nouveau Premier ministre israélien Ehud Barak a solennellement réaffirmé hier son engagement à retirer son armée du Liban-Sud d’ici un an, témoignant ainsi de son intérêt pour une question qui empoisonne la vie politique en Israël et sur laquelle il avait fondé l’une de ses promesses électorales. M. Barak n’a pas précisé...