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Actualités - OPINION

A bout portant Allô James, quelles nouvelles ?

Bonjour. On connaît la charmante chanson des années trente, Tout-va-très-bien-madame-la-marquise. Un rien d’abord puis James qui débite des désastres en cascade. Pour finir en apothéose par un super incendie. À se demander sur quel téléphone il a pu répondre à sa patronne. Chez nous aussi la vraisemblance et la communication accusent d’étranges couacs. Un rien d’abord, un peu de vivacité à l’égard d’un journaliste. Pas de quoi fouetter un chat, dans un pays où on soufflette si facilement les plumitifs. Puis à l’arrivée, l’exhumation d’un dossier énorme. Cinquante et un millions de dollars, pas moins. Et qui n’auront servi qu’à peu de choses : les Italiens, nous apprend de Milan la délégation d’industriels libanais, ne sont pas très chauds pour investir chez nous. Une fois la mise raflée pour un composteur jamais livré, les légions romaines ont tiré leur épingle du jeu. Reste l’énigme : les marrons croqués, qui les a retirés du feu ? Pour quelle commission, quels services en échange ? Il ne fait aucun doute que, la justice n’ayant d’autre souci que de faire éclater la vérité, le Parquet ouvrira une enquête sur cette sulfureuse affaire. En recueillant les précieux témoignages des éminentes personnalités qui se sont exprimées sur le sujet, en se renvoyant furieusement la balle. S’il ne devait pas y avoir de poursuites c’est qu’il reste, dirait Shakespeare, quelque chose de pourri au royaume du Danemark. Ou de sale. Au revoir, portez-vous bien.
Bonjour. On connaît la charmante chanson des années trente, Tout-va-très-bien-madame-la-marquise. Un rien d’abord puis James qui débite des désastres en cascade. Pour finir en apothéose par un super incendie. À se demander sur quel téléphone il a pu répondre à sa patronne. Chez nous aussi la vraisemblance et la communication accusent d’étranges couacs. Un rien...