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Actualités - OPINION

Arrêt sur image Samson & Dalila

La télévision rend fou, c’est Laurent Fabius qui l’affirme. Comme vous avez pu lire dans ces colonnes. Me voilà donc très inquiet quant au devenir de quelques personnes que j’aime bien, même si elles ne me portent pas dans le cœur. J’ai donc pris, discrètement, des nouvelles des uns et des autres. Me voilà rassuré. Je puis vous assurer que ni Simon, ni Bassem n’ont encore revêtu la camisole de force. Cela viendra peut-être un jour, nul ne pouvant présager de l’avenir; mais pour le moment, leurs bulletins de santé sont satisfaisants! Je m’en veux un peu de contredire ainsi Laurent Fabius. Après tout qui suis-je? Mais, à mon tour, j’affirme qu’à défaut de rendre fou, la télévision rend... chauve. C’est moins grave mais bien plus évident. Car, à moins d’être aveugle, vous ne pouvez que constater que toutes nos vedettes masculines du petit écran sont en train de se dégarnir d’une manière inquiétante. Prenez le beau Marcel, il affiche désormais, à part son célèbre sourire carnassier, un crâne aussi lisse qu’une mappemonde. On aurait pu croire que cela tenait de famille puisque son frère Pierre également... mais comme Pierre fait aussi de la télévision, voilà qui renforce ma conviction. Michel, qui souffle le chaud et le froid dans son bulletin météo, risque à son tour des rhumes de cerveau. Et le Joseph, qui fut sans cravate, pourrait bientôt devenir le Joseph «perruqué». Même Serge-qui-joue-les-Superman essaie, en changeant de coiffure, de camoufler ce qui est un début de vous-savez-quoi. Limitons les dégâts à ces quelques exemples, quitte à rassurer les intéressés en leur disant que Laurent Fabius lui-même peut faire partie de leur «Club»: il ressemble de plus en plus à un Samson, qui aurait rencontré sur son chemin une certaine Dalila. P.S. «Samson et Dalila», film de Cecil B. de Mille avec Hedy Lamarr et Victor Mature.
La télévision rend fou, c’est Laurent Fabius qui l’affirme. Comme vous avez pu lire dans ces colonnes. Me voilà donc très inquiet quant au devenir de quelques personnes que j’aime bien, même si elles ne me portent pas dans le cœur. J’ai donc pris, discrètement, des nouvelles des uns et des autres. Me voilà rassuré. Je puis vous assurer que ni Simon, ni Bassem n’ont encore...