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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël - Le chef du Likoud avait estimé possible une alliance entre Amman et Bagdad Netanyahu s'emploie à réparer sa gaffe avec les jordaniens(photo)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenté hier de réparer les dégâts avec les dirigeants jordaniens, irrités par ses commentaires jugés insultants sur le défunt roi Hussein et sa référence à une éventuelle alliance jordano-irakienne. Lors d’une conférence de presse, au terme de ses entretiens avec le roi Abdallah II, M. Netanyahu a déclaré qu’Israël restait «attaché à l’accord de paix avec la Jordanie», faisant l’éloge de ce pays et de son nouveau roi. Cette déclaration est venue clarifier une position ambiguë adoptée par M. Netanyahu, deux jours à peine avant sa visite à Amman. Jeudi, devant des étudiants à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien avait indiqué que la Jordanie était le seul pays de la région à avoir soutenu l’Irak lors de la guerre du Golfe, suscitant colère et inquiétude en Jordanie. Il avait estimé possible que le roi Abdallah II puisse se ranger de nouveau aux côtés de l’Irak. Le Premier ministre jordanien, Fayez Tarawneh, a estimé avoir clarifié le problème posé par les propos de M. Netanyahu. Ce dernier avait pris une initiative exceptionnelle en contactant le bureau de l’AFP à Amman pour accorder une interview dans laquelle il a souligné que ses propos avaient été mal interprétés. «La Jordanie restera toujours dans le camp de la paix, je n’en ai aucun doute», a-t-il dit. En référence au roi Hussein, décédé le 7 février des suites d’un cancer, le Premier ministre israélien a souligné que ses propos «étaient respectueux» et qu’il avait été «profondément peiné par sa mort». «Je suis convaincu que la Jordanie est un pays fort, qui a des politiques claires sur la paix et la stabilité, non seulement avec Israël mais avec toute la région», a encore dit M. Netanyahu. En dépit de ces explications, les deux Premiers ministres avaient une apparence froide au cours de la conférence de presse et ils se sont abstenus de tenir les propos de courtoisie coutumiers dans ces circonstances. Le Premier ministre israélien, qui était accompagné notamment par le ministre des Affaires étrangères, Ariel Sharon, a quitté Amman immédiatement après sa conférence de presse.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenté hier de réparer les dégâts avec les dirigeants jordaniens, irrités par ses commentaires jugés insultants sur le défunt roi Hussein et sa référence à une éventuelle alliance jordano-irakienne. Lors d’une conférence de presse, au terme de ses entretiens avec le roi Abdallah II, M. Netanyahu a déclaré qu’Israël restait...