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Actualités - OPINION

Récidive

La morale du nouveau scandale Murr est qu’il ne suffit pas d’adhérer à un gouvernement de démocrates pour se refaire une virginité en matière de libertés. Il y a environ un an, le vice-président des Conseils passés, présent (et futur ?), Michel Murr s’en prenait au rédacteur en chef de L’Orient-le Jour, en lui attribuant les qualificatifs les plus infamants. Et comme au Liban, une fois est coutume, M. Murr revient aujourd’hui à la charge en s’attaquant cette fois-ci à l’un de nos confrères du Nahar. C’est à se demander si le Premier ministre (dont M. Murr n’est pourtant que le vice) ferme sciemment les yeux sur l’enfant terrible et chéri de tous les régimes d’après Taëf. S’il n’attend de la presse qu’éloges et louanges, M. Murr s’est assurément trompé de pays. Le président Émile Lahoud a donné le ton de l’époque en affirmant qu’il n’intenterait jamais un procès à un journaliste. Généralement prompt à se mettre au diapason des orientations d’un régime, le ministre de l’Intérieur devrait peut-être se dépêcher de changer de cap et de s’adapter à un climat démocratique dont il n’a apparemment pas le goût…
La morale du nouveau scandale Murr est qu’il ne suffit pas d’adhérer à un gouvernement de démocrates pour se refaire une virginité en matière de libertés. Il y a environ un an, le vice-président des Conseils passés, présent (et futur ?), Michel Murr s’en prenait au rédacteur en chef de L’Orient-le Jour, en lui attribuant les qualificatifs les plus infamants. Et comme...