Coopération - Accueil populaire pour l'ambassadeur de France Tournée de Jouanneau dans le Akkar (photos)

L’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau, a visité hier les localités de Kobeyat et de Halba dans le Akkar, dans le cadre des tournées qu’il effectue dans les différentes régions libanaises. À Kobeyat, M. Jouanneau, accompagné de l’attaché culturel à l’ambassade, M. Alain Fouquet, et du conseiller politique, M. Antoine Sivan, a été reçu par le président de la municipalité, M. Sabri Eido. Les membres du conseil municipal et les moukhtars de la localité étaient également présents. Dans une allocution de bienvenue, M. Eido a remercié la France pour le soutien qu’elle fournit au Liban et a souhaité que Paris «reste l’ami des Arabes et un défenseur de leur cause pour les aider à récupérer leurs droits spoliés par Israël». Prenant à son tour la parole, M. Jouanneau a déclaré que sa visite au Akkar «prouve que la France est l’amie de tout le Liban et accorde un intérêt à toutes les régions du pays». «Le Liban-Nord est aussi important pour nous que Beyrouth et nous ne limiterons pas notre action à la capitale, a-t-il dit. La deuxième raison de ma visite est de féliciter les conseils municipaux élus pour la première fois depuis 35 ans. Avec ces instances élues, une nouvelle vérité est apparue dans la vie politique libanaise (…). Nous sommes là pour vous aider et pour connaître vos besoins». À Kobeyat, l’ambassadeur s’est rendu au couvent des pères carmélites où il a visité le musée des papillons. Il a également visité l’hôpital de Notre-Dame de la paix. Le diplomate s’est dirigé ensuite vers Halba où un accueil populaire préparé par le conseil municipal lui a été réservé. Il a notamment été reçu par le député Talal Merhébi, l’évêque grec-orthodoxe de Akkar Boulos Mandali et le directeur des wakfs islamiques, cheikh Abdel-Kader Zohbi. Le président du conseil municipal, M. Abdel-Hamid Halabi, a prononcé une allocution rendant hommage au rôle de la France au Liban et dans la région. Visiblement très ému par l’accueil qui lui a été réservé, M. Jouanneau a déclaré que «l’existence et la pérennité du Liban font partie des priorités». Selon lui, «la paix doit respecter le droit et les résolutions internationales». Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de mettre en application les accords d’Oslo, les arrangements d’avril 96 et l’accord de Wye River. «La France veut un Liban guéri, uni et indépendant dans tous les domaines», a-t-il ajouté.