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Actualités - CHRONOLOGIE

Réforme - Le Conseil des ministres reconnaît l'existence de lacunes Le gouvernement s'engage à rectifier le tir (photo)

C’est à une véritable autocritique que s’est livré hier soir le Conseil des ministres au sujet de l’opération de réforme administrative enclenchée par le nouveau régime. Comme l’a souligné le ministre de l’Information Anouar el-Khalil, le gouvernement reconnaît – deux mois et demi seulement après sa formation – que des «erreurs» et des «failles» ont marqué les premières mesures administratives prises par l’Exécutif. Le ministre Hassan Chalak a donc été chargé d’élaborer un rapport exhaustif sur ce plan afin que le pouvoir puisse rectifier le tir dans les nominations ou les mises à l’écart des fonctionnaires de première catégorie. Dans l’attente que M. Chalak achève son rapport, aucune nouvelle désignation ou révocation n’interviendra d’ici trois semaines. Il est, certes, louable que l’Exécutif admette de la sorte que des lacunes ont accompagné son action au cours des deux derniers mois. Mais n’aurait-il pas été préférable que le déclenchement de la réforme administrative se fasse sur des bases plus solides et mieux calculées ? Il n’en fallait pas tant pour que la réunion d’hier soit marquée par un «débat franc» entre les membres du Cabinet, comme l’a souligné M. Khalil. Le ministre de l’Agriculture Sleiman Frangié a notamment relevé les «failles» qui ont entaché jusqu’à présent la réforme administrative. Il s’est toutefois abstenu de critiquer ouvertement le ministre Chalak, comme il l’avait fait dans une interview au quotidien As-Safir. M. Frangié avait créé un véritable précédent ministériel sur ce plan en qualifiant sans détours M. Chalak de «complexé» et de «débile mental», lui reprochant son attitude dans l’opération de réforme administrative.
C’est à une véritable autocritique que s’est livré hier soir le Conseil des ministres au sujet de l’opération de réforme administrative enclenchée par le nouveau régime. Comme l’a souligné le ministre de l’Information Anouar el-Khalil, le gouvernement reconnaît – deux mois et demi seulement après sa formation – que des «erreurs» et des «failles» ont marqué...