Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Congrès - 200 experts réunis au Summerland pour l'AITEC 99 Les télécommunications, deuxième source de revenus de l'Etat, affirme Naaman(photos)

Les services de télécommunications assurent au Liban des rentrées annuelles d’un milliard de dollars. Un peu moins de 50 % de ces rentrées vont au Trésor et constituent la deuxième ressource de l’État après les recettes douanières. C’est le ministre des Postes et Télécommunications, Issam Naaman, qui a fourni ces indications dans une intervention au Congrès arabe et international pour les communications (AITEC 99), qui a inauguré hier ses travaux à l’hôtel Summerland en présence notamment du Premier ministre Sélim Hoss. Plus de 550 personnalités assistaient à la séance d’ouverture. Environ 200 experts libanais, arabes et internationaux en matière de communications participent en outre au congrès qui doit achever ses travaux aujourd’hui vendredi. Le ministre Naaman a notamment affirmé : «Nous avons pris conscience au Liban de l’importance considérable du développement de l’infrastructure des communications. Au cours des cinq dernières années, nous avons donc investi environ un milliard de dollars dans les réseaux de communications», a-t-il dit, avant de souligner aussi l’importance du rôle joué par le secteur privé dans ce domaine. Selon M. Naaman, ce secteur a investi un montant équivalent dans les services de téléphone cellulaire et d’Internet. «Il faut donc ajouter 500 000 lignes de téléphone cellulaire au million de lignes ordinaires déjà mises en service dans leur majorité». Le ministre des P et T a abordé par la suite l’aspect financier des télécommunications, indiquant à ce sujet que les services dans ce domaine assuraient au Liban des rentrées annuelles d’environ un milliard de dollars. «Un peu moins de la moitié de ce montant revient au Trésor, et celui-ci devrait augmenter à l’avenir. Les recettes des télécommunications se classent ainsi au deuxième rang après les recettes douanières», a-t-il précisé. Avec les accords bilatéraux, régionaux et internationaux de libre-échange, qui devraient entrer en vigueur progressivement, M. Naaman prévoit que les rentrées assurées par les services de télécommunications seront propulsées au premier rang au détriment des recettes douanières. Et le ministre d’ajouter : «Ayant pris conscience de l’importance de ce secteur, le gouvernement accorde une attention particulière à ce dossier. Il veille ainsi à réduire les coûts, à contrôler l’efficacité des services et à augmenter les recettes». Le gouvernement compte aussi élaborer «un plan stratégique visant à faire participer le secteur privé au développement des télécommunications en s’adaptant aux dernières découvertes technologiques». 12 à 15 % des mouvements de fonds Le président du congrès et directeur général de l’entretien et de l’exploitation au ministère des P et T, M. Abdel Menhem Youssef, avait donné auparavant des indications plus générales concernant l’importance des télécommunications dans le monde, et dans les pays industrialisés en particulier. Citant des experts internationaux dans ce domaine, M. Menhem a précisé que «le volume des mouvements financiers sur le marché des télécommunications représente 12 à 15 % des mouvements de capitaux d’un pays». Ce volume n’a même pas atteint les six milliards de dollars dans le monde arabe en 1998 alors que les mouvements de capitaux y sont évalués à 650 milliards, ce qui n’équivaut qu’à 1 % du total, a encore indiqué M. Menhem. Le Premier ministre Hoss a pris la parole en dernier pour souligner à son tour l’importance des télécommunications dont l’usage «consolide aussi bien le secteur pédagogique que les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, et donne de ce fait une nouvelle impulsion à la croissance économique». Après deux séances de travail consacrées notamment aux dernières découvertes technologiques en matière de télécommunications, un déjeuner a été offert aux participants à l’initiative du ministère des P et T.
Les services de télécommunications assurent au Liban des rentrées annuelles d’un milliard de dollars. Un peu moins de 50 % de ces rentrées vont au Trésor et constituent la deuxième ressource de l’État après les recettes douanières. C’est le ministre des Postes et Télécommunications, Issam Naaman, qui a fourni ces indications dans une intervention au Congrès arabe et...