Le député Ismaïl Succarié a adressé hier une interpellation au gouvernement concernant de graves infractions commises, selon lui, au ministère de la Santé publique. Dans son interpellation, M. Succarié a reproché au gouvernement de n’avoir pas donné suite à ses nombreuses réclamations adressées à l’Inspection centrale et accusant le ministère de la Santé d’infractions qui «mettent en danger la santé publique au Liban à travers les abus de pouvoir et la non-application des lois en vigueur». Pour M. Succarié, le ministère de la Santé s’est «transformé en une caverne où grouillent voleurs et fonctionnaires corrompus, pour le plus grand bien de la mafia des médicaments. Le pire demeure une prime accordée à un inspecteur général en vertu de l’arrêté 1/1342 daté du 28 août 1998… probablement pour avoir su écarter l’inspection», déclare le député. M. Succarié se demande comment l’Inspection centrale se permet de ne pas réagir devant de tels abus et devant les nombreuses réclamations des Libanais au sujet de «la hausse constante et injustifiée des prix des médicaments, le partage des bénéfices et le refus de délivrer des médicaments nécessaires à la survie des patients».
Le député Ismaïl Succarié a adressé hier une interpellation au gouvernement concernant de graves infractions commises, selon lui, au ministère de la Santé publique. Dans son interpellation, M. Succarié a reproché au gouvernement de n’avoir pas donné suite à ses nombreuses réclamations adressées à l’Inspection centrale et accusant le ministère de la Santé d’infractions qui...
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