Il faut améliorer l'efficacité des accords d'avril, selon l'ambassadeur de Grande-Bretagne Maclennan : toutes les parties doivent faire un effort (photo)

L’ambassadeur de Grande-Bretagne, M. David Ross Maclennan, a exprimé ses regrets au sujet de la recrudescence de la violence au Liban-Sud, estimant que toutes les parties concernées (le Hezbollah et Israël) devraient faire un effort pour «dynamiser» les arrangements d’avril (1996) qui avaient mis fin à une opération de matraquage du Liban-Sud par l’État hébreu. M. Maclennan, qui a été reçu hier par le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, M. Mohammed Youssef Beydoun, a en outre indiqué avoir été vivement ému par la situation au Liban-Sud, d’autant que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, avait invité samedi le gouvernement britannique à intervenir auprès d’Israël afin qu’il mette un terme à ses exactions au Liban-Sud. M. Maclennan s’était rendu auprès du ministre en compagnie de Mme Ann Malamah-Thomas, premier secrétaire culturel à l’ambassade, pour s’entretenir avec lui de la participation britannique aux manifestations qui marqueront cette année la proclamation de Beyrouth capitale culturelle du monde arabe. Dans sa déclaration à la presse, l’ambassadeur britannique a aussi souligné qu’il a débattu avec M. Beydoun des priorités que le ministre s’est fixé dans le domaine pédagogique, affirmant que son pays est disposé à aider le Liban sur ce plan. À son tour, M. Beydoun a indiqué que la Grande-Bretagne prévoit une série d’activités culturelles pour cette année, précisant que c’est à travers le British Council, que préside Mme Malamah-Thomas, qu’elle prendra part aux manifestations prévues pour la proclamation de Beyrouth capitale culturelle du monde arabe pour 1999. Plus tard, M. Beydoun a reçu trois députés de Aley, MM. Akram Chehayeb, Antoine Andraos et Abdo Bejjani, qui ont débattu avec lui des projets susceptibles de renforcer les secteurs de l’éducation et du sport à Aley. Le ministre a ensuite reçu une délégation du Conseil central des Ligues des enseignants dans les écoles publiques. Ces derniers ont notamment réclamé que leurs indemnités de fin de service soient calculées sur base de la totalité et non pas de 90 % de leur dernier salaire.