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Actualités - REPORTAGES

Echange Des artistes libanais à Sydney, des australiens à Gemmayzé(photos)

«Sydney-Beyrouth ; Beyrouth-Sydney», c’est comme son nom l’indique un voyage entre le Liban et l’Australie. Rien de bien original. Sauf qu’en l’occurrence, ce sont des œuvres d’art qui ont traversé le globe, aller-retour. En effet, dix artistes libanais ont pu exposer à Sydney en décembre dernier. Tandis que sept Australiens voient leurs œuvres accrochées à l’Espace SD Gemmayzé, jusqu’au 27 février. L’idée est d’une artiste-«installationniste», qui a vécu 13 ans en Australie, Roula Hajj Ismaïl. Une de ses amies, Marisa Dominello, qui travaille au département de l’immigration, a facilité les formalités. Les Libanais, d’ici et d’Australie, n’ont pas été en reste. Ainsi, dix artistes de chez nous ont pu exposer au centre «Casula Powerhouse Arts» de Sydney. Cette usine désaffectée offre un cadre idéal pour une exposition d’art contemporain. Peintures, installations, photos et vidéos y ont été présentées. Dans ce groupe polyvalent, la peinture était représentée par : Rita Aoun, Fulvio Codsi, Rafic Majzoub, Marwan Rechmaoui, Arwa Safieddine, Flavia Codsi et Nada Yammine. Ont exposé chacun 4 ou 5 toiles. Sami Basbous a exposé ses photos retravaillées à l’acide. Walid Sadek a monté une installation. Et Akram Zaatari a envoyé deux vidéos. Les sept jeunes artistes australiens ont déjà tous exposé et font partie de la vague contemporaine. Ricky Cox, Damian Dillon, Pia Larsen, Adam Laerkesen, Locust Jones. Les trois derniers ont accompagné leurs œuvres à Beyrouth. Il y a également Chérine Fahd et Maro Alwan, deux jeunes Australo-Libanais. — Pia Larsen affiche des imprimés géants. On dirait des empreintes digitales. Mais, en réalité, ce sont des radiographies de seins féminins. Son sujet de prédilection, c’est le corps humain. —L’installation d’Adam Laerkesen associe la sculpture à la technologie. Quatre caisses en plexiglas contiennent chacune une sorte de grande feuille en résine. Ces quatre boîtes sont hermétiquement fermées et reliées par de fins tuyaux à deux chaudrons. La vapeur qui se propage dans ces espaces clos se condense en fines gouttelettes sur les parois. Elle permet au spectateur d’apercevoir les sculptures en résine à travers un rideau humide. —Les tableaux de Locust Jones sont une enfilade d’huiles et d’aquarelles au dessin simpliste, enfantin. Elles présentent les mêmes silhouettes filiformes, collées les unes aux autres. Ou encore une accumulation de voitures, de wagons et de locomotives, toujours au dessin naïf. Le conditionnement humain, la surpopulation démographique semblent obséder cet artiste.
«Sydney-Beyrouth ; Beyrouth-Sydney», c’est comme son nom l’indique un voyage entre le Liban et l’Australie. Rien de bien original. Sauf qu’en l’occurrence, ce sont des œuvres d’art qui ont traversé le globe, aller-retour. En effet, dix artistes libanais ont pu exposer à Sydney en décembre dernier. Tandis que sept Australiens voient leurs œuvres accrochées à l’Espace SD...