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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence - Bachar el-Assad chez Lahoud Damas renouvelle son appui au nouveau régime (photo)

La visite éclair que le colonel Bachar el-Assad, fils du président syrien Hafez el-Assad, a effectuée hier à Beyrouth a été interprétée dans divers milieux politiques comme un soutien ferme et sans équivoque au nouveau régime et au gouvernement. Cette visite est intervenue, en effet, alors que la néo-opposition a multiplié ses attaques contre le cabinet Hoss et accentué sa pression sur le pouvoir. C’est en fin de matinée que le colonel Assad est arrivé à Beyrouth. Il a été aussitôt reçu au palais de Baabda par le président Émile Lahoud avec qui il a conféré pendant 90 minutes, de 12 heures 45 à 14 h 15. Le colonel Assad était accompagné du commandant des forces syriennes en poste au Liban, le général Ibrahim Safi, et du chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan. Au terme de la rencontre, M. Assad s’est rendu à la résidence du président Élias Hraoui, à Yarzé, où il a été l’hôte à déjeuner de l’ancien chef de l’État. Aucun détail n’a filtré sur la nature de l’entretien du colonel Assad avec le président Lahoud. Il s’agit de la première visite du colonel Assad au palais présidentiel depuis l’élection du général Lahoud à la magistrature suprême. Le colonel Assad avait été reçu par le général Lahoud au Bain militaire, le 28 octobre dernier, quelques jours après l’élection présidentielle. La visite de M. Assad a coïncidé avec l’octroi par le fils du président syrien d’une interview au quotidien libanais al-Kifah al-Arabi. Le colonel Assad a notamment affirmé qu’il serait prêt à assumer un poste de responsabilité en Syrie s’il en était chargé. «Je ne suis pas à la recherche de postes, mais si la direction ou les bases du parti (Baas au pouvoir) me chargent d’une position (de responsabilité au sein de l’État), je suis prêt» à l’assumer, a-t-il déclaré. Bachar el-Assad a par ailleurs critiqué «l’agression» américano-britannique contre l’Irak, estimant qu’elle ne visait pas uniquement l’Irak mais le peuple arabe en entier. M. Assad s’est interrogé sur «la légitimité de cette agression, intervenue à la suite d’un rapport dont on ignore le degré de véracité», dans une allusion au rapport présenté par le chef de la Commission spéciale de l’Onu chargée de désarmer l’Irak (Unscom) Richard Butler. Il a estimé que la persistance de la situation actuelle «risque de mener à une ère d’anarchie dans laquelle n’importe quel État se permettra d’agresser un autre État sur la base de la loi du plus fort». Il a par ailleurs démenti que son pays use de la résistance armée libanaise contre les forces d’occupation israéliennes au Liban-Sud comme «carte de pression», estimant que «ces rumeurs visent à amoindrir le rôle de la résistance», à qui il a rendu un vibrant hommage.
La visite éclair que le colonel Bachar el-Assad, fils du président syrien Hafez el-Assad, a effectuée hier à Beyrouth a été interprétée dans divers milieux politiques comme un soutien ferme et sans équivoque au nouveau régime et au gouvernement. Cette visite est intervenue, en effet, alors que la néo-opposition a multiplié ses attaques contre le cabinet Hoss et accentué sa...