Rechercher
Rechercher

Actualités - DISCOURS

Parlement - L'Etat est actuellement sur la bonne voie Berry : toute paix doit être basée sur les résolutions de l'ONU

Le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, s’est montré particulièrement soucieux de mettre un terme aux «abus» et à «tous genres de pratiques qui risquent de menacer le régime ou de porter atteinte au Trésor public». C’est une sorte de bilan que le chef du Parlement a dressé mercredi soir à l’occasion d’un dîner organisé par les anciens avocats de l’association des Makassed, à l’hôtel Royal Plaza. Il a notamment rappelé qu’il était «le premier à avoir pris l’initiative, le 31 août 1977, d’annoncer la mort de la troïka et la levée de la couverture (politique) dont bénéficiaient les mauvais fonctionnaires». «Nous avions également préconisé un renforcement des organismes de contrôle et une lutte à outrance contre toutes les manifestations d’autoritarisme, de gaspillage, et contre la réduction du rôle de l’État dans la vie socio-économique du pays», a-t-il ajouté avant de poursuivre : «Nous avons pu guider le Liban sur la voie de la modernisation. Nous avons jeté les bases de l’État de droit et des institutions, une devise que le président de la République, le général Émile Lahoud, a fait sienne aujourd’hui». Pour M. Berry, il ne fait donc aucun doute que «l’État est actuellement sur la bonne voie». Et d’ajouter : «Tout au long des dix dernières années, tous les responsables qui se sont succédé au pouvoir ont eu le souci d’améliorer l’image du pays. Nous n’accepterons donc jamais, le président de la République et moi-même, de ternir la réputation du Liban, car une telle attitude ne manquerait pas d’avoir des répercussions négatives sur l’existence du Liban en tant que nécessité libanaise, arabe et internationale». Selon le président de la Chambre, l’État doit tout faire pour empêcher les abus et toutes les pratiques qui risquent d’ébranler le régime. Par ailleurs, le président Berry a estimé que le Proche-Orient et le Liban traversaient la période la plus délicate de leur histoire. «L’unité des rangs et notre résistance, l’unité de notre discours politique ; telles sont les conditions de la victoire sur les dangers qui nous menacent», a-t-il déclaré. Le chef du Parlement a en outre invité les États concernés à réaliser que «la paix est d’abord et avant tout un climat que doit ressentir tout un chacun. Par conséquent, elle doit être juste et globale». Pour le Liban et la Syrie, cette paix doit ainsi être nécessairement basée sur les résolutions des Nations unies et «sur des garanties qui persuaderont les Arabes qu’Israël n’aura plus jamais recours à la force ou à des politiques agressives et expansionnistes», a encore précisé le président de l’Assemblée nationale avant de poursuivre : «Tout règlement doit aussi tenir compte des droits légitimes du peuple palestinien et de celui du retour, en particulier, avant même le droit à un État». Et de conclure en affirmant que «le Liban résistera à toute tentative de le considérer quantité négligeable». Prenant à son tour la parole, le député Tammam Salam a notamment réclamé plus de «justice et d’équité dans l’application de l’accord de Taëf et des lois». Sur le plan régional, il a en outre estimé que la paix ne se réalisera qu’à travers «la concomitance des deux volets libanais et syrien et la libération du territoire».
Le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, s’est montré particulièrement soucieux de mettre un terme aux «abus» et à «tous genres de pratiques qui risquent de menacer le régime ou de porter atteinte au Trésor public». C’est une sorte de bilan que le chef du Parlement a dressé mercredi soir à l’occasion d’un dîner organisé par les anciens avocats de...