Actualités - OPINION
Khatchig Babikian
Par HELOU Charles, le 11 novembre 1999 à 00h00
Je crois avoir tardé à parler des mérites du regretté Khatchig Babikian. Ce gentleman qui parlait bien des langues, notamment l’arabe et le français, et qui était le défenseur à la fois des peuples arménien et libanais. Khatchig Babikian était l’un des membres les plus valeureux de l’un des ministères Charles Hélou ; il répondait à bien des questions libanaises et universelles. Dans le même temps, il était un avocat excellent. Je l’ai entendu à l’un des congrès francophones dont il était membre et que je présidais. À bien des reprises, pendant notre malheureuse guerre du Liban, je l’ai consulté sur le nombre des Arméniens qui nous quittaient. Je dois dire qu’à plusieurs reprises, notre compatriote arménien, au cours de cette guerre, a manifesté sa compétence et son patriotisme. À l’hôpital Notre-Dame de Jounieh, il avait fait une conférence en arabe qui avait eu le plus grand retentissement. Il avait particulièrement mis en avant les mérites de Mme Adaimi, il m’avait accompagné dans la plupart de mes discours de l’Association internationale des parlementaires de langue française et il était l’un des plus précieux intermédiaires entre l’Arménie et le Liban. Babikian était un ami, un frère. Je fais de lui un éloge bien en retard mais bien mérité.
Je crois avoir tardé à parler des mérites du regretté Khatchig Babikian. Ce gentleman qui parlait bien des langues, notamment l’arabe et le français, et qui était le défenseur à la fois des peuples arménien et libanais. Khatchig Babikian était l’un des membres les plus valeureux de l’un des ministères Charles Hélou ; il répondait à bien des questions libanaises et...
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