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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Des palestiniens pourraient fomenter des troubles, affirme Murr (photo)

Le ministre de l’Intérieur Michel Murr a affirmé hier que des Palestiniens «pourraient fomenter des troubles au Liban-Sud en cas de retrait israélien» et que les autorités libanaises étudiaient les mesures susceptibles d’y faire face. M. Murr s’exprimait à l’issue de la réunion hedomadaire regroupant les membres du conseil central de sécurité, à laquelle participait un représentant des troupes syriennes déployées au Liban, le colonel Rustom Ghazalé. «Il y a une fraction dans les camps de réfugiés du Liban-Sud qui pourrait fomenter des troubles en cas de retrait israélien. Cette partie a entraîné 400 combattants et ce n’est sûrement pas pour libérer la Palestine», a-t-il dit sans identifier cette fraction. «Nous voulons savoir quel en est l’objectif et nous préparer à tout développement qui accompagnerait un éventuel retrait israélien», a-t-il indiqué ajoutant que des propositions concrètes lui seront soumises dans une semaine. Il a ajouté que les autorités libanaises «n’avaient pas de prise sur les camps de réfugiés palestiniens du Liban-Sud, où la sécurité est assurée par les habitants des camps» et que «les partisans (du chef de l’Autorité Palestinienne) de Yasser Arafat étaient les plus forts au Liban-Sud». M. Murr a ajouté que ses services «n’hésiteront pas à prêter main forte à la justice pour faire exécuter la sentence» prononcée contre le chef du Fateh au Liban Sultan Aboul Aynaïn, condamné à mort par contumace fin octobre. Il n’a toutefois pas précisé si les forces de sécurité entendaient pénétrer dans les camps palestiniens. En vertu d’accords qui remontent à 1969, les forces de l’ordre n’ont pas le droit de pénétrer dans les camps de réfugiés palestiniens même pour appréhender des personnes poursuivies par la justice. Or, au moins deux chefs palestiniens sont poursuivis par la justice qui les a condamnés à mort par contumace, le chef d’un groupe intégriste, Ousbat el-Ansar, répondant au nom de guerre d’Abou Mahjan, et plus récemment le général Aboul Aynaïn condamné par contumace pour «formation de bande armée dans le but de commettre des crimes contre les civils et leurs biens et de porter atteinte à l’État libanais et à son autorité». Aboul Aynaïn est actuellement retranché dans le camp de réfugiés de Rachidiyé près de Tyr, et Abou Mahjan à Aïn Héloué le plus grand camp de réfugiés palestiniens situé dans la banlieue de Saïda. Les camps de réfugiés palestiniens sont tous situés hors de la zone occupée par Israël au Liban. Quelque 367 000 réfugiés palestiniens, selon l’Onu, vivent au Liban, dont moins de la moitié dans douze camps.
Le ministre de l’Intérieur Michel Murr a affirmé hier que des Palestiniens «pourraient fomenter des troubles au Liban-Sud en cas de retrait israélien» et que les autorités libanaises étudiaient les mesures susceptibles d’y faire face. M. Murr s’exprimait à l’issue de la réunion hedomadaire regroupant les membres du conseil central de sécurité, à laquelle participait...