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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Contentieux - L'hôtel privé d'un accès à la mer Saint Georges v/s Solidere : le Conseil d'Etat serait appelé à trancher

Le propriétaire de l’hôtel Saint-Georges, M. Fady Khoury, par ailleurs vice-président de la Société de gestion des grands hôtels, a annoncé hier qu’il comptait saisir le Conseil d’État d’un recours en annulation du décret 8932 qui autorise Solidere à exploiter les eaux dans les deux ports oriental et occidental de la baie de Saint-Georges. M. Khoury accuse Solidere d’avoir privé l’hôtel de tout accès à la mer, alors que l’établissement «a les pieds dans l’eau», et d’avoir empiété sur le domaine maritime. M. Khoury a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a vivement pris à parti la société foncière en charge de la reconstruction du centre-ville ainsi que le gouvernement Hariri mais sans le nommer. «Comment expliquez-vous le grignotage d’une baie naturelle et la construction, à l’emplacement d’une plage de sable fin, d’un mur (brise-lame) semblable à la Muraille de Chine ou au Mur de Berlin, haut de huit mètres et demi, d’une largeur de quatre-vingt-cinq mètres et d’une longueur de quatre cent trente-cinq mètres ?», s’est exclamé M. Khoury devant les nombreux journalistes présents. Selon lui, Solidere n’a épargné aucun effort depuis 1994 pour empêcher les propriétaires de l’hôtel de restaurer l’établissement «conformément au décret 6155». «L’article premier de ce décret, a-t-il expliqué, nous autorise à démolir l’hôtel et à le reconstruire ; le deuxième article nous permet d’occuper une partie du domaine maritime et notamment 5 140 mètres carrés dans l’eau». M. Khoury a poursuivi en soulignant que Solidere a saisi le Conseil d’État d’un recours en annulation de ce décret mais sans obtenir gain de cause. «La société foncière est toutefois parvenue à contourner la décision du Conseil d’État, qui avait rejeté son recours grâce à son influence au sein de certains départements étatiques ( ….). Le secrétaire général du Conseil des ministres a ainsi proposé au mohafez de Beyrouth de geler le dossier et a demandé au directeur général de l’urbanisme d’abroger l’article 2 du décret 6 155». Selon M. Khoury, Solidere a prévu en face du Saint-Georges une zone destinée à des projets touristiques «qui ne seraient toutefois pas affectés par la présence du brise-lame et qui jouiraient de tout ce dont le Saint-Georges a été privé».
Le propriétaire de l’hôtel Saint-Georges, M. Fady Khoury, par ailleurs vice-président de la Société de gestion des grands hôtels, a annoncé hier qu’il comptait saisir le Conseil d’État d’un recours en annulation du décret 8932 qui autorise Solidere à exploiter les eaux dans les deux ports oriental et occidental de la baie de Saint-Georges. M. Khoury accuse Solidere...