Circulation - Les FSI entament leur campagne pour limiter les accidents de la route Radars et alcotests en fonction depuis hier

Les FSI ont entamé hier leur campagne contre l’excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété. Pour la première fois au Liban, des radars et des alcotests seront utilisés à cette fin. Depuis hier, des postes de radar ont été installés sur les autoroutes reliant la capitale au nord et au sud du pays. Des témoins ont rapporté que des automobilistes circulant à 120 ou 130 kilomètres à l’heure ont été interceptés sur l’autoroute de Khaldé par des patrouilles de FSI qui ont confisqué les papiers des contrevenants. La vitesse maximum autorisée est, rappelle-t-on, de 60 km/h dans les agglomérations, 80 km/h sur les routes de montagne et 100 km/h sur les autoroutes. De source officielle, on indique que des patrouilles de FSI seront postées à quelques dizaines de mètres des radars afin d’intercepter les automobilistes qui dépasseraient la vitesse limite autorisée. Le nombre de radars disponibles n’a pas été précisé par les sources des FSI qui se sont contentées d’imaginer que l’équipement sera installé sur les autoroutes Beyrouth-Tripoli, Beyrouth-Saïda et Beyrouth-Damas. Quant aux alcotests, tous les membres des FSI en seront munis. Ces petits instruments de mesure du taux d’alcool devaient être utilisés pour la première fois, à titre d’essai, tard dans la soirée d’hier, sur l’autoroute de Jounieh. Une source responsable des FSI a indiqué que les Forces de sécurité ont reçu pour instruction de saisir sur-le-champ les véhicules dont les conducteurs seraient en état d’ébriété., Le taux d’alcool autorisé est de 80 milligrammes par décilitre de sang, soit l’équivalent de deux verres de whisky ou d’arak et trois verres de vin ou de bière. Les contrevenants sont passibles d’une amende de 125 000 à 200 000 livres libanaises ou d’une peine de deux mois de prison. Il convient d’indiquer que les accidents de la route ont fait ces derniers temps une quinzaine de tués, en moyenne, par mois.