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Actualités - CHRONOLOGIE

Arabie Séoudite - Alain Richard reçu par Abdel Aziz Ryad veut renforcer sa coopération militaire avec Paris(photo)

Le ministre séoudien de la Défense, le prince Sultan ben Abdel Aziz, a assuré dimanche son homologue français Alain Richard de la volonté du royaume de renforcer la coopération militaire avec la France. «La coopération fructueuse entre les forces armées du royaume d’Arabie séoudite et de la France progresse, et elle se poursuivra», a déclaré le prince Sultan à l’ouverture d’une réunion de travail à Ryad avec M. Richard. Cité par l’agence officielle séoudienne SPA, le prince Sultan a également qualifié les relations franco-séoudiennes «d’exemplaires». Il a ajouté que Ryad «voulait se doter d’une force au service de la paix, une force qui soit en mesure de défendre les lieux saints» de l’islam, dans une allusion au fait que le royaume abrite La Mecque et Médine. M. Richard s’est déclaré pour sa part satisfait des «liens extrêmement solides» entre les deux pays «au niveau politique et militaire». Interrogé par la presse sur une possible livraison de chars français Leclerc au royaume, le prince Sultan a déclaré que «cette question n’est qu’un aspect d’une coopération séoudo-française plus large», et que «des commissions mixtes s’en occupent». M. Richard a été reçu aussitôt après son arrivée à Ryad par le roi Fahd, auquel il a transmis «salutations et la haute considération» du président Jacques Chirac qui avait visité le royaume en 1996. Ryad avait testé avec succès le char Leclerc construit par Giat, et envisage d’en acquérir plus de 300 exemplaires, un contrat estimé à 20 milliards de FF (3,3 milliards de dollars). Dans une interview publiée par le quotidien séoudien Asharq al-Awsat, édité à Londres, M. Richard a exprimé l’espoir que les discussions en cours sur ce contrat aboutiront prochainement à un accord. Il s’agit de la troisième visite de M. Richard en Arabie séoudite, après celles effectuées en juillet 1997 et juillet 1998. À l’issue de sa deuxième visite dans le royaume, il avait déclaré que la France était en train de réfléchir à des schémas industriels et financiers permettant à Ryad de se doter du char Leclerc. Il avait affirmé que le Leclerc était «plus cher parce que techniquement un cran au-dessus» de ses concurrents pour le marché séoudien, le Challenger-2 britannique et le M1A2 Abrams américain. La situation financière du royaume, premier producteur mondial de pétrole, s’est nettement améliorée à la suite du redressement des cours du brut, qui ont doublé depuis le début de l’année et qui tournent actuellement aux alentours de 20 dollars pour un baril. La chute des cours sous la barre des 10 dollars avait poussé l’Arabie séoudite à annoncer, en février, le rééchelonnement des paiements effectués pour un important contrat d’armement avec la Grande-Bretagne, ainsi que le report d’une commande de canons et de missiles sol-air sud-africains. SPA avait annoncé mardi que le prince Sultan se rendrait en visite officielle le 1er novembre aux États-Unis et le 9 novembre en France. La dernière grande commande d’armement séoudienne passée à la France remonte à 1994. Connue sous le nom Al-Sawari-2, ce contrat, d’un montant estimé à quelque 3 mds USD, prévoit notamment la livraison de trois frégates de la classe La Fayette.
Le ministre séoudien de la Défense, le prince Sultan ben Abdel Aziz, a assuré dimanche son homologue français Alain Richard de la volonté du royaume de renforcer la coopération militaire avec la France. «La coopération fructueuse entre les forces armées du royaume d’Arabie séoudite et de la France progresse, et elle se poursuivra», a déclaré le prince Sultan à l’ouverture...