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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Le président du Conseil réaffirme son attachement à l'accord de Taëf Hoss : le gouvernement n'attaquera pas, mais il se défendra (photo)

Le président du Conseil, M. Sélim Hoss, a déclaré que l’entrée en vigueur d’une trêve politique entre le pouvoir et les opposants «dépendait des autres». Il a ajouté que le «gouvernement ne prendra pas l’initiative d’attaquer (ses détracteurs), mais (qu’il) se défendra» au cas où il serait la cible de critiques. À sa sortie du Grand Sérail, M. Hoss a par ailleurs réaffirmé l’engagement du gouvernement à respecter «l’esprit et la lettre» du document d’entente nationale de Taëf. «La décision du Conseil des ministres de célébrer le dixième anniversaire de la conclusion de l’accord de Taëf prouve que le gouvernement est attaché à la lettre et à l’esprit de ce document» qui a mis fin à la guerre du Liban, a-t-il dit. Il a précisé que l’intérêt que l’Exécutif porte à Taëf se traduit par les projets de loi qu’il élabore et qu’il transmet au Parlement. M. Hoss, en sa qualité de chef de la diplomatie, a participé hier à la réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères consacrée à l’examen des résultats de sa récente visite à New York, où il a pris part aux travaux de la 54e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu). Le chef du gouvernement n’a pas fait de déclaration à sa sortie de la réunion. Mais selon des députés qui étaient présents, l’impression que M. Hoss a recueillie lors de ses contacts à New York, est que le processus de paix au Proche-Orient piétine. «Ce que nous entendons venant d’Israël ne sert pas les intérêts de la paix, notamment les déclarations (du Premier ministre) Ehud Barak concernant le sort des réfugiés palestiniens et la poursuite des agressions au Liban-Sud», a déclaré le président du Conseil aux députés. M. Hoss a, d’autre part, démenti l’existence de toute négociation «publique ou secrète» avec Israël. «Si la condition de la reprise des négociations est l’implantation des réfugiés, le Liban n’y prendra pas part», a-t-il dit. Il a aussi réaffirmé le rejet catégorique du Liban d’accueillir d’une manière définitive les réfugiés palestiniens sur son sol. Le président de la commission, le député Ali el-Khalil, a abondé dans le sens de M. Hoss. «Aucun progrès n’a été réalisé sur le plan de la reprise des négociations, à l’issue de la réunion entre le président Bill Clinton et le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh», a-t-il dit. M. Hoss a déclaré à ce sujet : «Les démarches se poursuivent (pour débloquer le processus de paix). Nous espérons qu’elles aboutiront et nous espérons aussi que ce blocage n’aura pas de répercussions négatives sur la situation au Liban-Sud». M. Hoss a, par ailleurs, reçu au Grand Sérail une délégation de l’Union internationale des droits de l’homme, conduite par M. Saadeddine Azmarli. Ce dernier a indiqué que l’entretien a notamment porté sur l’affaire des détenus libanais dans les prisons israéliennes et les efforts déployés par l’Union pour soulever cette question sur la scène internationale. M. Hoss a en outre adressé des télégrammes de félicitations aux présidents yéménite Ali Abdallah Saleh et égyptien Hosni Moubarak pour leur réélection. Il a aussi fait parvenir une missive au chef de l’État algérien Abdel Aziz Boutaflika pour le féliciter pour les résultats du référendum sur la concorde nationale.
Le président du Conseil, M. Sélim Hoss, a déclaré que l’entrée en vigueur d’une trêve politique entre le pouvoir et les opposants «dépendait des autres». Il a ajouté que le «gouvernement ne prendra pas l’initiative d’attaquer (ses détracteurs), mais (qu’il) se défendra» au cas où il serait la cible de critiques. À sa sortie du Grand Sérail, M. Hoss a par...