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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Wakim:"Hariri a acheté Hraoui"

Dans une conférence de presse donnée au siège de l’Assemblée nationale, le député Najah Wakim s’est déchaîné contre ceux qui «cherchent à replonger le pays dans un climat confessionnel». Selon lui, la réduction des prérogatives du président de la République n’est pas imputable à la Constitution. Il a estimé dans ce cadre que, sous le mandat du président Élias Hraoui, le chef de l’État était faible par rapport au Premier ministre «parce que (M.) Hariri a acheté (M.) Hraoui». M. Wakim a indiqué que «la corruption se pratiquait à l’époque au sommet du pouvoir. L’ancien président de la République l’a lui-même reconnu en déclarant un jour à la presse : “Cheikh Rafic nous paye 250 000 dollars par mois, qu’il en soit remercié”. Il s’agissait en réalité de 500 000 dollars», a dit M. Wakim, avant de conclure à ce sujet : «Ce qui a donc affaibli le chef de l’État c’est l’aumône que celui-ci avait accepté de (M. Hariri)». Le député de Beyrouth a, en outre, reproché au gouvernement Hoss de «ne pas appliquer la loi aux hauts responsables». «Pourtant, les voleurs sont connus et l’État est en possession des dossiers qui les concernent. Il n’est donc pas besoin d’avoir recours aux informations des citoyens exemplaires», a-t-il dit. Il a ajouté : «Si les autorités officielles prenaient la peine d’ouvrir tous les dossiers comme il convient, le premier dossier sur lequel ils devraient se pencher est celui des personnes déplacées. Ceux qui ont volé l’argent de ces personnes doivent être aujourd’hui en prison», a affirmé M. Wakim.
Dans une conférence de presse donnée au siège de l’Assemblée nationale, le député Najah Wakim s’est déchaîné contre ceux qui «cherchent à replonger le pays dans un climat confessionnel». Selon lui, la réduction des prérogatives du président de la République n’est pas imputable à la Constitution. Il a estimé dans ce cadre que, sous le mandat du président Élias Hraoui, le...