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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

ONU - Hoss a rencontré Kofi Annan Négociations : délégations séparées libanaise et syrienne

Le chef du gouvernement Sélim Hoss a indiqué hier à New York, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies, que le Liban et la Syrie iront à la table de négociations avec Israël en délégations séparées, mais que la coordination devra être «totale» entre les deux équipes. Interrogé par RMC-Proche-Orient sur le fait de savoir si Beyrouth et Damas envisageaient de former une délégation commune en cas de reprise des pourparlers, M. Hoss a répondu : «Il y aura deux volets en concomitance. Cela signifie que pour négocier avec les Israéliens, il y aura une délégation syrienne et une autre libanaise. Mais la coordination entre les deux équipes libanaise et syrienne devra être totale en ce qui a trait aux pourparlers». Prié de commenter les derniers incidents sur le terrain au Liban-Sud et de dire ce qu’il pensait en même temps des déclarations israéliennes optimistes, le Premier ministre a dit : «Nous sommes incapables d’expliquer cette attitude contradictoire d’Israël qui consiste à se déclarer disposé à entrer dans le processus de paix d’une part, et à persister dans son agression contre le Liban à un rythme quasi quotidien de l’autre». «Israël nous a habitués à ce comportement. Voilà pourquoi nos interrogations sur les possibilités de relance du processus de paix n’expriment en fait que nos craintes face aux résultats éventuels des efforts en cours, étant donné notre expérience amère avec Israël», a-t-il dit. L’État hébreu «nous a accoutumés à dire une chose et à faire son contraire», a-t-il insisté, exprimant sa «condamnation la plus ferme des agressions lancées par Israël contre le Liban ces derniers jours, et surtout l’attaque contre l’armée libanaise». À la question de savoir quelle serait la plate-forme libanaise en cas de reprise des négociations de paix, M. Hoss a réaffirmé que le Liban «dispose de la résolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies, dont il ne se départira jamais ni du texte ni de l’esprit». Interrogé sur les mesures qui seraient prises au Liban-Sud à la suite d’un éventuel retrait israélien «soudain», le chef du gouvernement s’est contenté de répondre qu’après le retrait (de l’Armée du Liban-Sud) de Jezzine, «rien ne s’est passé». Jeudi soir, M. Hoss avait, aussitôt après son intervention devant l’Assemblée générale de l’Onu, rencontré le secrétaire général de l’Organisation Kofi Annan, en compagnie des autres membres de la délégation libanaise. L’entretien a duré une trentaine de minutes au cours desquelles le Premier ministre a exposé à M. Annan les vues libanaises concernant le processus de paix et la situation au Liban-Sud. M. Hoss est attendu dimanche soir à Beyrouth.
Le chef du gouvernement Sélim Hoss a indiqué hier à New York, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies, que le Liban et la Syrie iront à la table de négociations avec Israël en délégations séparées, mais que la coordination devra être «totale» entre les deux équipes. Interrogé par RMC-Proche-Orient sur le fait de savoir si Beyrouth et Damas envisageaient...