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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Processus de paix - Nouvel avertissement israélien à la formation intégriste Barak : les attaques du Hezbollah peuvent menacer les négociations avec la Syrie

Le Premier ministre israélien Ehud Barak a averti hier que les attaques anti-israéliennes du Hezbollah au Liban-Sud pourraient menacer le processus de paix avec la Syrie. «Le terrorisme au Liban-Sud pourrait bloquer le processus (de paix) avec la Syrie. C’est pourquoi Assad (le président syrien Hafez el-Assad) et moi-même, avons, à mon avis, un intérêt commun à arrêter le terrorisme du Hezbollah», a déclaré M. Barak au quotidien anglophone Jerusalem Post. C’est la première fois, selon le Post, que M. Barak établit un lien direct entre les pourparlers projetés avec la Syrie et les opérations du Hezbollah. M. Barak a estimé, en outre, qu’Israël devrait tenter de conclure des accords avec les dirigeants historiques du Proche-Orient au pouvoir dans leurs pays, comme M. Assad et le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat. «Les leaders qui étaient là lorsque leurs États ont été établis sont ceux qui peuvent prendre aujourd’hui les grandes décisions. Assad, est, chez lui, le symbole de la révolution, il a façonné l’État», a dit M. Barak. «D’une certaine façon aussi, Arafat est celui qui a moulé son peuple. Par conséquent, ces dirigeants ont cette sorte d’autorité et de perspective qui leur permet de prendre les décisions difficiles», selon lui. Il a affirmé que les dangers qui pèsent sur Israël de la part de l’Irak et de l’Iran seraient réduits après la conclusion de la paix entre l’État hébreu et ses voisins, syrien, libanais et palestinien. Le chef du gouvernement israélien a promis de conclure la paix avec la Syrie et le Liban avant la fin de l’an 2000. Il a également promis de retirer les forces israéliennes du territoire de qu’elles occupent au Liban-Sud, avant le 7 juillet 2000, soit un an après son entrée en fonctions. Il n’a cependant pas précisé s’il respecterait sa promesse sans accord avec Damas. Par ailleurs, M. Barak a lancé à Paris un avertissement contre toute action anti-israélienne après le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud. «Je ne conseille à personne d’essayer d’attaquer le nord d’Israël lorsque nous nous retrouverons sur la frontière internationale», a lancé M. Barak dans des déclarations à la presse. «D’ici juillet de l’an 2000, l’armée israélienne se retirera sur la frontière internationale (avec le Liban), et c’est à partir de cette frontière que nous défendrons le nord du pays», a-t-il déclaré. Selon lui, «il ne fait aucun doute qu’Israël quittera le Liban après un accord. De toute façon, nous prendrons en compte l’Armée du Liban-Sud (ALS, milice libanaise supplétive d’Israël), et les civils (libanais) qui ont travaillé avec nous au Liban-Sud». «Je ne tiens pas maintenant à discuter des accords. Quand nous arriverons aux abords du mois de juillet, on en reparlera», a-t-il conclu.
Le Premier ministre israélien Ehud Barak a averti hier que les attaques anti-israéliennes du Hezbollah au Liban-Sud pourraient menacer le processus de paix avec la Syrie. «Le terrorisme au Liban-Sud pourrait bloquer le processus (de paix) avec la Syrie. C’est pourquoi Assad (le président syrien Hafez el-Assad) et moi-même, avons, à mon avis, un intérêt commun à arrêter le...