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Actualités - REPORTAGES

Les Kinkaléri à l'extrême de l'avant-garde à l'Orient Institut(photos)

“Le stade extrême de l’apparence”, c’est le thème sur lequel ont planché les trois danseurs de «Kinkaléri». Leur spectacle, «Doom», a été présenté dans le cadre d’Ayloul, avec la collaboration de l’Institut culturel italien. Dans les jardins de l’Orient Institut, Zokak el-Blatt, un cube aux parois blanches semble s’incruster dans les arbres. C’est le décor dépouillé à l’extrême et puissamment éclairé dans lequel évoluent les trois danseurs de Kinkaléri. «L’enfer, c’est les autres», disait Sartre. Les Kinkaléri semblent avoir fait leur constat, l’appliquant à leur dernier spectacle de danse, «Doom». Deux femmes et un homme se retrouvent face à face, dans un espace clos, à moins que chacun d’eux ne soit en réalité enfermé en lui-même. Tournant sur lui-même. Prisonnier de son apparence, de la vision qu’en ont les autres. La musique sur laquelle ils se déhanchent a des résonances synthétiques. Ses notes martelées avec violence reviennent en leitmotiv. Son tempo saccadé fait écho aux mouvements cassés, stéréotypés des artistes. Pendant une trentaine de minutes, les danseurs vont évoluer dans une sorte de bulle hermétique. La lumière et le son constituant des barrières très efficaces.
“Le stade extrême de l’apparence”, c’est le thème sur lequel ont planché les trois danseurs de «Kinkaléri». Leur spectacle, «Doom», a été présenté dans le cadre d’Ayloul, avec la collaboration de l’Institut culturel italien. Dans les jardins de l’Orient Institut, Zokak el-Blatt, un cube aux parois blanches semble s’incruster dans les arbres. C’est le décor...