Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Un crime remontant à 1991 L'assassinat du Français Jacques Morin couvert par l'amnistie

L’affaire de l’assassinat d’un membre des services de sécurité de l’ambassade de France, Jacques Morin, en 1988, a connu hier un rebondissement inattendu. Dans ses conclusions relatives à ce dossier, le procureur général de Beyrouth souligne qu’il y a prescription dans cette affaire du fait que celle-ci tombe sous le coup de la loi d’amnistie de 1991. Jacques Morin avait été assassiné devant le siège de la Sûreté générale, à la périphérie de Furn el-Chebback. Les sources judiciaires affirment qu’il avait été abattu par les services de sécurité des Forces libanaises parce qu’il avait refusé de coopérer avec eux. Le meurtrier présumé de Jacques Morin, Georges Chidiac, avait été arrêté récemment à l’aéroport de Beyrouth où il avait débarqué, venant du Brésil. Il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par le juge d’instruction de Beyrouth Abdel Latif Husseini, chargé de l’enquête sur l’assassinat de Morin. Georges Chidiac est également accusé du meurtre de l’ancien chef du régional Kataëb de Jbeil, Ghaïth Khoury
L’affaire de l’assassinat d’un membre des services de sécurité de l’ambassade de France, Jacques Morin, en 1988, a connu hier un rebondissement inattendu. Dans ses conclusions relatives à ce dossier, le procureur général de Beyrouth souligne qu’il y a prescription dans cette affaire du fait que celle-ci tombe sous le coup de la loi d’amnistie de 1991. Jacques Morin...