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Actualités - REPORTAGES

Exposition - Jusqu'au 29 août, au palais de l'Unesco Les diplômés de l'INBA affichent leurs couleurs (photos)

Dans les salles d’exposition du palais de l’Unesco, l’éclectisme pictural coule à flots. Vingt-quatre nouveaux diplômés de l’Institut national des beaux-arts-Université libanaise, (INBA) sections I et II, y exposent leurs œuvres jusqu’au 29 août de 16h à 21h. Les artistes en herbe donnent à voir cinq toiles chacun. Ghina Hleik fait partie de cette promotion. C’est elle qui a eu l’idée d’organiser cette manifestation. «J’ai contacté le ministère de la Culture avec en tête le projet d’exposer nos travaux dans le cadre de “Beyrouth, capitale culturelle du monde arabe”». «Les préposés au ministère se sont montrés très coopératifs. Ils nous ont offert la salle d’exposition, le cadrage des toiles, les brochures… Nous aurions voulu réunir les quatre sections de l’UL, ajoute Ghina Hleik. Mais nous avons été coincés par les examens et par le temps». «C’est pour cela que nous avons intitulé l’exposition “Idaat oula” (Premières lumières). L’année prochaine, nous espérons intégrer les deux autres sections». Résultat : 120 toiles trônent dans les deux salles d’exposition du palais de l’Unesco. L’art coule à flots et se laisse emporter par tous les courants. Parmi les diplômés de l’INBA section 1, Bilal Basal, premier de sa promotion, a croqué sur toile les… tableaux de danse de la troupe Caracalla. Ayant assisté aux répétitions, il a d’abord fait des croquis rapides pour saisir le mouvement. À partir de ces dessins et de quelques photos, il a ensuite réalisé ses toiles. Rania Behlo, deuxième , a dessiné pour sa part une voiture de Formule 1 en plein crash. Fadwa Zbib, troisième, a choisi d’immortaliser sur toile les paysages de montagne libanaise. Première de promotion de la section II, Nadine Sidawi expose des toiles chargées de symboles. Les personnages ont le visage caché : un ruban blanc masque les yeux et la tête. Le bleu est une couleur dominante chez la jeune diplômée. «C’est ma couleur préférée, dit-elle. Elle symbolise la liberté, l’horizon ouvert, l’espoir aussi». Trois étudiants se partagent la deuxième place. Maral Dir Boghossian (atelier de peintre), Sadek Rahim (portrait de femme) et Farès Aoun (ballerines). Chaque diplômé expose donc cinq œuvres dont la plupart sont des projets de diplômes. Il fallait choisir un sujet. En faire l’illustration sur une toile grand format, ayant 3m2 de surface et réaliser neuf études de moyen ou petit format. Connaissance académique, créativité, originalité. Voilà trois critères de base sur lesquels les étudiants devaient baser leur travail. Les exposants Mountaha Berjaoui, Fadwa Zbib, Grazielle Berjaoui, Samira Mousalli, Janane Dagher, Ahmed Ala’eddine, Nadine Sidawi, Malda Noureddine, Ghina Hleik, Sadek Rouhayem, Khadigeh Ezzeddine, Ibrahim Hamad, Nisrine Borghol, Maral Dir Boghossian, Farès Aoun, Adel Metni, Rania Behlok, Bilal Basal, Hiam Boustany, May Semaan, Fadi Salameh, Aida Hasna, Sana Choukaiban, Jamila Yazbeck.
Dans les salles d’exposition du palais de l’Unesco, l’éclectisme pictural coule à flots. Vingt-quatre nouveaux diplômés de l’Institut national des beaux-arts-Université libanaise, (INBA) sections I et II, y exposent leurs œuvres jusqu’au 29 août de 16h à 21h. Les artistes en herbe donnent à voir cinq toiles chacun. Ghina Hleik fait partie de cette promotion....