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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président palestinien exprime son amertume à l'issue de sa rencontre avec Moubarak Arafat réclame l'application stricte des accords signés

Le président palestinien Yasser Arafat déplorait hier la persistance des divergences avec Israël qu’il a accusé de revenir sur l’application de l’accord de Wye Plantation. «Je regrette la poursuite des difficultés dans l’application de Wye Plantation, car jusqu’à présent il n’y a rien eu de concret» concernant le calendrier du retrait, a affirmé M. Arafat aux journalistes à l’issue de sa rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak. Accusant le Premier ministre israélien Ehud Barak d’entraver l’application de l’accord de Wye Plantation, M. Arafat a ajouté : «Nous ne demandons pas l’impossible, nous réclamons l’application précise et fidèle de tous les accords conclus, qu’il s’agisse d’Oslo, de Taba ou de Wye River». Il a démenti des informations de presse selon lesquelles l’armée israélienne aurait remis aux Palestiniens des cartes précises sur son retrait de Cisjordanie. «Jusqu’à présent, nous n’avons obtenu que des mots imprécis et qui ne correspondent pas aux accords conclus», a martelé M. Arafat. «Barak se déclare engagé à appliquer l’accord, mais lorsque nous nous asseyons ensemble, entre Palestiniens et Israéliens, la partie israélienne pose des obstacles», a souligné le dirigeant palestinien. Il a expliqué que les difficultés présentées par ses interlocuteurs israéliens se rapportaient au «calendrier du retrait et plusieurs interprétations de certaines clauses de l’accord». «Ces interprétations sont totalement éloignées des textes de l’accord», a affirmé M. Arafat, précisant que «jusqu’à présent il n’a rien eu de concret» concernant le calendrier du retrait. Il a regretté que «les Israéliens continuent à construire des colonies» dans les territoires occupés, contrairement aux promesses émises par M. Barak. M. Arafat a affirmé que la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a reporté sa visite au Proche-Orient «sur une demande personnelle de Barak, car les Israéliens ne veulent aucune intervention, arabe ou internationale». Il a cependant souligné que «les contacts avec la partie israélienne se poursuivront» et estimé pouvoir avec «l’appui du président Moubarak, des États-Unis, de l’Europe et de la Russie faire avancer le processus de paix et obtenir une application fidèle des accords conclus». Il a rappelé que Washington avait parrainé l’accord «cosigné par le président américain Bill Clinton». Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Amr Moussa, a pour sa part refusé d’admettre l’existence d’une «crise», soulignant qu’il s’agit uniquement de «difficultés» qui seront «surmontées durant les prochaines rencontres» israélo-palestiniennes. M. Arafat a quitté l’Égypte pour regagner Gaza, après avoir rencontré M. Moubarak dans la résidence d’été du président égyptien à Borg el-Arab (nord), sur la côte méditerranéenne à 50 kilomètres à l’ouest d’Alexandrie.
Le président palestinien Yasser Arafat déplorait hier la persistance des divergences avec Israël qu’il a accusé de revenir sur l’application de l’accord de Wye Plantation. «Je regrette la poursuite des difficultés dans l’application de Wye Plantation, car jusqu’à présent il n’y a rien eu de concret» concernant le calendrier du retrait, a affirmé M. Arafat aux...