Proche-Orient - Assad affirme avec force la volonté de paix de la Syrie Début du retrait israélien de Cisjordanie le 1er octobre (photo)

Le chapelet des déclarations optimistes continue de se dévider, alimentant les espoirs d’une reprise des négociations de paix. Au sujet du volet israélo-palestinien, une avancée majeure a été réalisée hier soir avec la décision du Premier ministre israélien Ehud Barak de fixer au 1er octobre le début du retrait israélien de Cisjordanie, conformément aux accords de Wye Plantation. M. Barak a fixé cette date lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement. «Nous allons vers un accord avec les Palestiniens, en vertu duquel le 1er septembre commencera l’application de l’accord de Wye, et un mois plus tard commencera le retrait de Cisjordanie», a déclaré M. Barak à ses ministres. L’optimisme du Premier ministre israélien a toutefois été douché tard dans la nuit par une source palestinienne qui a parlé de «crise sérieuse» entre les deux délégations. Les accords de Wye, signés le 23 octobre 1998 mais gelés en décembre, prévoyaient un transfert d’autorité et des redéploiements militaires en trois phases, dont une seule a été appliquée. Si en revanche rien de concret n’a été annoncé sur le volet syro-israélien, le plaidoyer en faveur de la paix est venu de Syrie où le président Hafez el-Assad a affirmé avec force la volonté de paix de son pays, dans un message à l’armée syrienne à l’occasion du 54e anniversaire de sa création célébré dimanche. «Nous sommes les adeptes d’une paix véritable qui serait bénéfique pour nous, pour notre nation et notre région», a souligné le chef de l’État syrien qui a insisté sur le fait que la paix est un «objectif noble et un besoin pressant de la région et du monde».