Médias Hommage du CCI à Issa Goraieb et Emile Khoury(photo)

Scruter les signes du temps, annoncer ce qui vient, mettre en garde contre ce qui menace, telles sont certaines des fonctions que remplit, de nos jours, l’homme de communication, qu’il appartienne à la presse écrite ou au secteur de l’audiovisuel. Comme il est de tradition, tous les ans, à l’occasion de la Journée mondiale des communications, plusieurs hommes de la profession ont eu droit hier à un hommage du Centre catholique d’information (CCI). Parmi eux, notre rédacteur en chef Issa Goraieb, l’analyste Émile Khoury et le directeur des programmes de la radio Voix du Liban Georges Moughames Le CCI a également rendu hommage à des producteurs, Farid Aboukheir, un ingénieur du son, et Yaacoub Hourani, directeur d’une revue religieuse en Syrie, ainsi qu’à un compositeur récemment disparu, Farhat el-Hachem, qui a mis en musique des psaumes et formé des chorales. La cérémonie d’hommage s’est déroulée dans l’amphithéâtre du Couvent de la Croix, à Jal el-Dib, en présence d’un grand nombre de personnalités et d’amis. Elle était placée sous la présidence de Mgr Roland Aboujaoudé, président de la commission épiscopale pour les communications sociales, et présentée successivement par le père Antoine Gemayel, directeur du CCI, et le père Élie Nakhoul, ancien directeur de la radio Voix de la Charité. Dans un mot de circonstance, Mgr Aboujadoué a insisté sur les principales idées contenues dans le message du pape pour la Journée mondiale des communications sociales. Il a souligné comment la culture ecclésiale et la culture médiatique peuvent se nourrir l’une l’autre, plutôt que s’opposer. Des allocutions ont été prononcées par ailleurs par MM. Fouad Hamdan, directeur de Radio-Liban, représentant le ministre de l’Éducation, Anis Moussallem, représentant l’Ordre de la presse, et Youssef Kossaifi, représentant le syndicat des rédacteurs. Ce dernier devait souligner avec éloquence que tout comme le Liban est «plus qu’un pays», selon les termes du pape, la profession de journaliste et «plus qu’un métier, un message», où les jugements de la conscience et les valeurs de la justice et de la liberté orientent le travail du journaliste. M. Moughames, pour sa part, a prononcé un mot de remerciements au nom des personnalités honorées, en soulignant avec force combien les médias ont à cœur de coller à la réalité et de défendre les droits de l’homme.