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Actualités - CHRONOLOGIE

Magistrature - 3 journalistes convoqués par le Parquet L'affaire Hammoud continue de faire des remous

L’esclandre provoqué par les accusations lancées par M. Khaled Hammoud, l’avocat général financier, n’a pas fini de faire des remous. Le conseil de l’Ordre des avocats et celui de la presse se réunissent séparément, lundi 31 mai, pour examiner les tenants et aboutissants de cet incident qui a plongé le Palais de justice dans l’effervescence. M. Hammoud avait affirmé que le dossier du scandale du Bureau des médicaments avait été dérobé à son bureau. Enquête faite, ces allégations se sont révélées sans fondement. Selon toute évidence, M. Hammoud avait été vexé d’avoir été dessaisi de ce dossier, qui lui a été repris à la demande de M. Khalil Rahhal, nouveau procureur général financier. Un détail reste vague dans cette affaire : est-ce à l’insu de M. Hammoud ou contre son gré que le dossier ne s’est plus trouvé dans son bureau ? La publication par certains organes de presse de la nouvelle de la «disparition» d’un dossier du bureau de M. Hammoud continue, elle aussi, de susciter des réactions. Le président du conseil de l’Ordre de la presse a convoqué le bureau de l’Ordre à se réunir, lundi, pour examiner la situation. Les directeurs de trois journaux ont été convoqués par M. Abdallah Bitar, procureur général près la Cour d’appel de Beyrouth, qui cherche à remonter jusqu’à la source véritable de l’information. À ce sujet, M. Baalbacki a noté : «Bien sûr, il est du droit de la magistrature de connaître l’origine exacte d’une information publiée par la presse, mais il est aussi du droit de cette presse de respecter le principe du secret professionnel. Il est aussi de son devoir de s’interroger sur l’origine de nombreuses informations attribuées à des sources dites autorisées, mais qui sont souvent inspirées par des motifs totalement étrangers au souci de la vérité». «Parfois même, a ajouté M. Baalbacki, ces informations sont attribuées à des sources judiciaires, sans que la magistrature ne s’émeuve d’un procédé qui lui fait le plus grand tort».
L’esclandre provoqué par les accusations lancées par M. Khaled Hammoud, l’avocat général financier, n’a pas fini de faire des remous. Le conseil de l’Ordre des avocats et celui de la presse se réunissent séparément, lundi 31 mai, pour examiner les tenants et aboutissants de cet incident qui a plongé le Palais de justice dans l’effervescence. M. Hammoud avait...