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Actualités - CHRONOLOGIE

Jérusalem - La brutalité policière israélienne n'épargne plus les chefs palestiniens Fayçal Husseini et Hanane Ashraoui dans la mêlée(photo)

La police israélienne a brutalisé hier des responsables palestiniens en dispersant une manifestation à Jérusalem-Est, au moment où les Palestiniens montrent une irritation croissante devant la poursuite de la colonisation et expriment leurs doutes sur les intentions de paix du Premier ministre élu Ehud Barak. Aux cris d’Allah o Akbar, environ 120 manifestants ont tenté de pénétrer sur le terrain grillagé de 1,5 hectare où des colons ont entamé il y a dix jours les travaux de construction de 133 logements réservés à des Juifs. Plusieurs dizaines de policiers israéliens sont intervenus à coups de matraque pour empêcher les manifestants d’approcher du site. Le principal dirigeant palestinien de Jérusalem-Est, M. Fayçal Husseini, qui conduisait les manifestants en compagnie de Mme Hanane Ashraoui, député au Conseil législatif palestinien, a été frappé par les policiers. Deux députés arabes israéliens à la Knesset, Taleb al-Sanaa et Hashem Mahamid, ont également été brutalisés par la police, selon des témoins. Selon des sources palestiniennes, 18 personnes ont été légèrement blessées, dont six journalistes et deux responsables politiques palestiniens. M. Husseini a dénoncé les travaux des colons. «C’est une provocation dirigée contre le nouveau gouvernement d’Ehud Barak parce que même sous la précédente administration, les colons n’avaient pas construit ici», a-t-il dit. Mme Ashraoui a qualifié le comportement des policiers de «fasciste». «On peut voir qu’ils n’ont aucun respect pour la vie humaine ou pour les droits de l’homme. C’est inacceptable. C’est du pur fascisme. Je ne sais pas d’où vient cette haine», a-t-elle dit.
La police israélienne a brutalisé hier des responsables palestiniens en dispersant une manifestation à Jérusalem-Est, au moment où les Palestiniens montrent une irritation croissante devant la poursuite de la colonisation et expriment leurs doutes sur les intentions de paix du Premier ministre élu Ehud Barak. Aux cris d’Allah o Akbar, environ 120 manifestants ont tenté de pénétrer sur...