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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-sud - Le retrait de l'ALS interviendrait incessamment Jezzine : les dés sont jetés

Le principe d’un retrait prochain, peut-être même imminent, de l’Armée du Liban-Sud (ALS) de Jezzine semble désormais acquis. Tout le monde s’accordait hier à le dire, tant au Liban qu’en Israël, ainsi que dans les milieux diplomatiques. Cela étant, il reste deux inconnues: la date exacte du retrait et les mesures que compte prendre le gouvernement pour combler le vide. Des démarches franco-américaines auprès de l’État hébreu, dont les résultats ont été communiqués à la diplomatie libanaise, ont permis de situer le retrait avant la fin de juin prochain. Mais à Beyrouth, on indiquait hier soir, de sources diplomatiques occidentales, qu’il pourrait intervenir dans les 48 heures. Quoi qu’il en soit, l’inquiétude manifestée par les habitants de Jezzine, quant à ce qui pourrait se passer après le retrait, semble avoir trouvé un écho auprès des autorités à Beyrouth, qui se disent déterminées à assurer pour la région une transition en douceur. Rompant avec les premières réactions officielles quelque peu sceptiques suscitées par les rumeurs de retrait, des sources proches du pouvoir ont estimé hier que ces développements devraient être pris au sérieux. Ces sources ont aussi relevé l’existence de démarches crédibles sur la voie de la paix dans la région. Toujours est-il que l’État, soucieux de ne pas paraître jouer le jeu d’Israël, montre un embarras certain pour ce qui est du choix de la force qui sera chargée de la sécurité à Jezzine et hésite donc à y engager l’armée. Il est vrai qu’en Israël, où le Premier ministre élu Ehud Barak a donné son feu vert au retrait de Jezzine par l’ALS, les explications données sur les motivations de ce retrait sont contradictoires, certains responsables indiquant qu’il s’inscrirait dans le cadre d’une évacuation totale par étapes du Liban-Sud occupé, alors que d’autres affirment qu’il s’agit d’une décision prise en toute autonomie par l’ALS et qu’elle n’aurait donc pas d’incidence sur le reste de la zone occupée. M. Barak a toutefois réaffirmé son engagement à retirer ses troupes du Liban en un an.
Le principe d’un retrait prochain, peut-être même imminent, de l’Armée du Liban-Sud (ALS) de Jezzine semble désormais acquis. Tout le monde s’accordait hier à le dire, tant au Liban qu’en Israël, ainsi que dans les milieux diplomatiques. Cela étant, il reste deux inconnues: la date exacte du retrait et les mesures que compte prendre le gouvernement pour combler le vide. Des...