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Actualités - CHRONOLOGIE

JO de 2006 Le CIO devrait choisir entre Sion et Turin

Le Comité international olympique marquera une pause dans sa réflexion sur ses propres réformes pour choisir, samedi matin à Séoul, le site des Jeux d’hiver de 2006, inévitablement promis à l’Europe. Sion et Turin apparaissent les mieux placés des six candidatures pour se retrouver en finale, à l’issue d’une procédure expérimentale en deux temps, hâtivement conçue dans les premiers moments de désarroi qui ont suivi les révélations de corruption autour de la candidature de Salt Lake City pour les JO de 2002. Pour se redonner bonne conscience et éviter tout nouveau risque d’indélicatesse, les coutumières visites sur les sites ont été interdites de même que toute forme de cadeau. Les quelque 90 votants, qui auront à départager les deux finalistes qui leur seront imposés par un collège de sélection qui aura, plus tôt, éliminé quatre prétendants, s’acquitteront de leur tâche sans connaître les lieux. Ils se prononceront à la seule lumière des conclusions du rapport de la commission d’évaluation. Celle-ci désigne d’ailleurs assez clairement les dossiers suisse et italien comme étant meilleurs que ceux de Klagenfurt (Autriche), Poprad Tatry (Slovaquie), Zakopane (Pologne) ou Helsinki (Finlande). La décision sera annoncée vers 14h30, heure locale (05h00 GMT samedi). La présence dans la course d’Helsinki ne laisse pas insensible, compte tenu du prestige et du savoir-faire de la Finlande en matière de sports d’hiver. Sa candidature souffre malheureusement d’un défaut rédhibitoire. L’absence de montagnes l’a contraint à s’associer à Lillehammer (Norvège), pour le ski alpin et la distance entre les deux villes, près de 900 km, a pour effet d’occulter les qualités du dossier. Les cinq concurrents de Sion crient à l’injustice. Ils s’estiment désavantagés par les mesures restrictives prises par précaution par le CIO. Les membres du CIO ont en effet eu l’occasion de reconnaître les sites proposés par Sion lors de la campagne précédente qui se solda, en 1995, par le succès de Salt Lake City sur la station suisse par 54 voix à 14. «Ils (les membres) ont eu l’occasion de voir Sion. Nous avons été privés de cette possibilité de nous mettre en valeur», ont déploré les autres candidats. Sion apparaît comme l’élue probable. Sa candidature ne fait l’objet d’aucune critique dans le rapport d’évaluation. Au contraire, la mission d’inspection n’a relevé que des avantages : «Une organisation sportive bien pensée», «un solide soutien populaire» dans un «pays stable garantissant sécurité et préservation de l’environnement». Sion dispose donc de tous les atouts pour apporter à la Suisse ses troisièmes Jeux d’hiver après les deux éditions à Saint-Moritz dont la dernière remonte à 1948. Seule la ville de Turin et son association avec la célèbre station de Sestrière apparaît de son niveau, ce qui entretient un peu d’incertitude et laisse aux Italiens un soupçon d’espoir quant au retour des Jeux d’hiver chez eux, cinquante ans après ceux de Cortina d’Ampezzo.
Le Comité international olympique marquera une pause dans sa réflexion sur ses propres réformes pour choisir, samedi matin à Séoul, le site des Jeux d’hiver de 2006, inévitablement promis à l’Europe. Sion et Turin apparaissent les mieux placés des six candidatures pour se retrouver en finale, à l’issue d’une procédure expérimentale en deux temps, hâtivement conçue...