Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Jezzine - Hoss prend connaissance des nouveaux dispositifs de sécurité Lahoud : pas question d'arrangements susceptibles de rassurer l'ennemi dans ses nouvelles positions

Quelques heures après le retrait de l’ALS de Jezzine, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a réaffirmé qu’il n’est pas question pour le Liban d’adopter des mesures devant rassurer ces forces dans leurs nouvelles positions. Le président Lahoud, ainsi que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, ont tous deux considéré que le repli des forces du général Lahd est le fruit de la constance des habitants de Jezzine et de la résistance anti-israélienne. Devant les députés qu’il a reçus hier, le président de la République a indiqué que «le Liban ne se laissera pas entraîner sur la voie d’arrangements susceptibles de rassurer l’occupant dans ses nouvelles positions», ajoutant que «la sécurité de Jezzine réside dans la fin de l’occupation de cette région». Le chef de l’État a salué «la résistance du peuple et des combattants anti-israéliens qui a débouché sur le retrait des forces d’occupation et de leurs agents de la région». Il a mis l’accent sur la poursuite de la coordination libano-syrienne, indiquant que le message que son homologue syrien, M. Hafez el-Assad, lui avait fait transmettre mardi, par le chef de la diplomatie syrienne, M. Farouk el-Chareh, s’inscrit dans le cadre de cette coordination et soulignant que cette coopération «constitue un bouclier face aux machinations de l’ennemi». De son côté, M. Sélim Hoss a appris hier matin des services de sécurité que le retrait de l’ALS de Jezzine s’est achevé et que les FSI déployées dans le secteur ont fait circuler des patrouilles mobiles et ont établi des barrages dans la ville. Après avoir exprimé l’espoir d’un retrait israélien général du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, le chef du gouvernement a souligné que la résistance passive des habitants dans leur ville et les opérations anti-israéliennes «ont obligé l’occupant israélien et ses agents à se retirer sans conditions et sans arrangements de sécurité après avoir tenté, en vain, de négocier son repli».
Quelques heures après le retrait de l’ALS de Jezzine, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a réaffirmé qu’il n’est pas question pour le Liban d’adopter des mesures devant rassurer ces forces dans leurs nouvelles positions. Le président Lahoud, ainsi que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, ont tous deux considéré que le repli des forces du général Lahd est le...