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Actualités - CHRONOLOGIE

Les appels à la clémence se multiplient

Plusieurs personnalités et partis politiques ont commenté, hier encore, le retrait de l’ALS de Jezzine, qu’ils ont considéré comme étant une victoire pour le Liban. Mais la majorité d’entre eux a particulièrement insisté sur la nécessité pour l’État de faire preuve de clémence tout en appliquant la loi aux miliciens de l’ALS qui ont commencé depuis hier à se livrer aux autorités. Ce qu’ils demandent, c’est que les autorités qui jugeront ces miliciens tiennent compte du fait que certains ont été enrôlés de force dans les rangs de l’ALS et que d’autres ont été contraints de rejoindre cette milice pour des considérations d’ordre social. Le PNL, qui a tenu hier sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Dory Chamoun, a particulièrement insisté sur ce point. Il a invité les autorités à tenir compte du fait que ces jeunes ont choisi «de se livrer aux autorités, à la première occasion, alors qu’ils auraient pu se réfugier dans la bande frontalière». Le PNL a aussi suggéré de juger les miliciens de l’ALS à Jezzine même, «ce qui consolidera la confiance de la population de la région dans le pouvoir et encouragera ceux qui sont partis à revenir». M. Nabil Boustany, député du Chouf, a exprimé le souhait que «le dossier de ces jeunes soit traité dans un esprit de justice, en tenant compte des considérations d’ordre humanitaire». Le même point de vue a été exprimé par le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, ainsi que par M. Ahmed Soueid, député de Tyr. Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mahdi Chamseddine, s’est dit pour sa part persuadé que «la Résistance, l’armée et les forces politiques feront en sorte que la victoire à Jezzine soit parfaite et que cette ville bénéficie de la sécurité, à l’instar de Tyr, de Saïda, de Nabatiyé et de Beyrouth».«Nous ne voulons pas d’une erreur ou d’une mauvaise prise en charge de Jezzine qui exposerait les habitants de cette ville au danger», a-t-il ajouté, avant de se prononcer en faveur «du retour des 70 000 personnes qui avaient été poussées à l’exode». Les députés Chaouki Fakhoury, Mohammed Ali el-Mayss et Bahiya Hariri (qui s’est rendue à Jezzine), ainsi que le président de la CGTL, M. Élias Abou Rizk, le parti Baas, le Conseil supérieur des grecs-catholiques et le régional Kataëb du Metn ont tous exprimé leur «joie devant le retour de Jezzine dans le giron de l’État» et ont souhaité la libération des autres régions occupées.
Plusieurs personnalités et partis politiques ont commenté, hier encore, le retrait de l’ALS de Jezzine, qu’ils ont considéré comme étant une victoire pour le Liban. Mais la majorité d’entre eux a particulièrement insisté sur la nécessité pour l’État de faire preuve de clémence tout en appliquant la loi aux miliciens de l’ALS qui ont commencé depuis hier à se livrer aux...