Enquêtes Meskaoui n'a toujours pas été notifié

Le député de Tripoli, Omar Meskaoui, n’a toujours pas reçu la lettre de convocation que lui a adressée le procureur général près la Cour de cassation Adnane Addoum, et dans laquelle il lui demande de se présenter au bureau du chef de la brigade criminelle, le colonel Samir Rahmé. À son arrivée au Parlement, l’ancien ministre des Transports a attendu, plusieurs heures durant, à son domicile de Beyrouth, la note du procureur général. Il a ajouté qu’il attendait que cette note lui parvienne pour transmettre au magistrat les documents et les informations en sa possession dans l’affaire du procès engagé par la compagnie Sarmolem contre l’ancien directeur du port de Beyrouth Mouhib Itani. M. Meskaoui refuse de se présenter au bureau d’un officier, rappelle-t-on. Pas de remise en liberté pour Barsoumian Pour la deuxième fois, le premier juge d’instruction de Beyrouth Saïd Mirza a rejeté une demande de remise en liberté sous caution présentée par l’avocat de l’ancien ministre du Pétrole Chahé Barsoumian. M. Mirza poursuivra aujourd’hui l’interrogatoire des accusés et des témoins dans l’affaire de la réexportation de pétrole brut importé par l’État, sous le label «résidus pétroliers». Bureau des médicaments : mandat d’arrêt contre Kassem Hamadé Le premier juge d’instruction de Beyrouth Saïd Mirza a interrogé, trois heures durant, en présence de son avocat, l’ancien directeur du Bureau des médicaments Kassem Hamadé. Il a ensuite décerné un mandat d’arrêt à son encontre. Si l’on tient compte des sommes dues par le gouvernement à M. Hamadé, à titre de traitements, l’ancien directeur du Bureau des médicaments devrait quelque 400 millions de LL à l’État.