Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Séminaire - Séances régionales en prévision de l'Assemblée du millénaire L'ESCWA se penche sur la nécessaire réforme de l'ONU

Paix et sécurité, développement économique et social, droits de l’homme et bonne gouvernance, trois thèmes qui figurent à l’agenda des séances régionales, organisées par l’Escwa (Commission économique et sociale pour l’Asie de l’Ouest) à la demande du secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan. Ces séances, qui préparent les travaux de l’Assemblée générale du millénaire qui se tiendra en automne 2000 au palais de verre à New York, devraient permettre de repenser le rôle joué par les Nations unies. Elles ont été entamées hier place Riad el-Solh et regroupent des délégués des pays de la zone Escwa, des responsables d’agences onusiennes présentes dans la région, ainsi que des représentants de plus de quatre-vingts ONG. Des intellectuels arabes ont été également conviés. Dans son intervention, le Dr Hazem Béblaoui, secrétaire exécutif de l’Escwa et secrétaire général adjoint des Nations unies a souligné l’importance de la participation de toutes les personnes conviées aux séances, il a noté que «les réunions seront divisées en deux parties, l’une portera sur la présentation des thèmes, tandis que l’autre sera consacrée à la discussion». M. Miles Stoby, secrétaire général adjoint des Nations unies, et coordinateur de l’Assemblée du millénaire, a pour sa part souligné qu’il «ne faut pas uniquement associer les Nations unies au Conseil de sécurité»; «l’œuvre de l’Onu dans le domaine du développement touche la vie quotidienne de millions de personnes dans le monde». Présidée par M. Lakhdar Brahimi, secrétaire général adjoint des Nations unies, la première séance avait pour thème : “La paix et la sécurité». MM. Ghassan Salamé, professeur à Paris I et Adnan Omrane, représentant la Syrie ont exposé le thème. Évoquant les conflits «qui n’ont pas été résolus au Moyen-Orient malgré l’adoption des résolutions des Nations unies» M. Omrane a indiqué que «la réforme du système devient une nécessité”. Réforme qui se traduirait notamment par un changement des statuts du Conseil de sécurité. M. Salamé a pour sa part exposé la situation des Nations unies au cours des dix dernières années. «Avec la chute du rideau de fer, l’Onu a perdu sa crédibilité», a-t-il dit. Et de se demander «si l’institution, qui a été marginalisée au cours des règlements des conflits récents (crise du Moyen-Orient, guerre du Golfe), a-t-elle encore un rôle à jouer dans le domaine de la paix et de la sécurité». Se consacrera-t-elle uniquement à promouvoir le développement ? L’intervention de M. Salamé s’articulait autour de quatre axes : le rôle de l’Onu sur le plan de la sécurité et de la paix, les Nations unies : une instance de paix, le droit d’ingérence et la souveraineté des gouvernements, ainsi que le désarmement.
Paix et sécurité, développement économique et social, droits de l’homme et bonne gouvernance, trois thèmes qui figurent à l’agenda des séances régionales, organisées par l’Escwa (Commission économique et sociale pour l’Asie de l’Ouest) à la demande du secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan. Ces séances, qui préparent les travaux de l’Assemblée générale...