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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - Tension persistante sur le terrain Le plan de retrait de Barak soutenu par deux généraux

Israël est en mesure de retirer ses troupes du Liban-Sud d’ici à un an comme s’y est engagé le Premier ministre israélien élu Ehud Barak, ont indiqué deux généraux proches du nouveau chef de gouvernement, cités par l’AFP. «Retirer nos troupes du Liban d’ici à un an est un objectif tout à fait accessible», a affirmé à la radio militaire le général de réserve Yossi Peled, ancien responsable des activités militaires au Liban en tant que commandant de la région nord. Le général de réserve Dany Yatom, ancien chef du Mossad, les services secrets israéliens, a pour sa part exprimé à la radio publique l’espoir que «ce retrait d’ici un an se fera grâce à un accord avec le Liban et la Syrie qui pourrait déboucher au cours d’étapes ultérieures sur la paix avec ces deux pays». MM. Yatom et Peled font partie d’un forum formé d’anciens militaires dont s’est entouré M. Barak durant sa campagne électorale. M. Yatom, ancien attaché militaire du Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin, a par ailleurs démenti que Rabin se soit engagé à un retrait total du plateau du Golan auprès des Syriens et des États-Unis. «Lors des négociations qui ont eu lieu à l’époque de Yitzhak Rabin, la question des frontières (avec la Syrie) n’a pas été tranchée», a affirmé M. Yatom. Les négociations avec la Syrie sont bloquées depuis février 1996. Damas exige qu’Israël s’engage à un retrait du Golan conquis (en 1967) puis annexé (en 1981) par l’État hébreu pour entamer des discussions. La Syrie s’est déclarée prête mercredi à reprendre les négociations au point où elles s’étaient arrêtées avant l’arrivée du Premier ministre Benjamin Netanyahu au pouvoir en 1996. Le quotidien Yédiot Aharonot a indiqué jeudi que M. Barak avait élaboré un plan précis en vue d’un retrait en un an du Liban, dans le cadre d’un accord avec la Syrie. Dans un premier temps, Israël doit annoncer son intention de reprendre les négociations avec Damas sur le Golan, en employant une formulation qui répondrait au moins en partie aux exigences syriennes, a précisé le journal. Immédiatement après la reprise des négociations, les États-Unis et, éventuellement, l’Union européenne proposeront à la Syrie d’exercer une influence prépondérante pour stopper les attaques anti-israéliennes. Une fois les négociations bien avancées, une commission militaire israélo-syro-libanaise se réunira pour discuter des modalités du retrait militaire israélien du Liban-Sud. Cette commission examinera également la question du redéploiement de l’armée libanaise le long de la frontière internationale, de la mise en place d’une force-tampon internationale et de la protection des miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS). Lorsque les négociations sur le Golan entreront dans leur phase finale, l’armée israélienne se retirera et une force internationale sera déployée du côté libanais de la frontière. Un accord avec la Syrie sur le Golan sera complété par un accord militaire israélo-libanais sur la sécurité de la frontière, a ajouté le Yédiot Aharonot. Deux civils blessés Sur le terrain, deux civils libanais ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche par le tir d’un obus «à fléchettes» à partir de la zone occupée par Israël au Liban-Sud, a indiqué la police. Mohammad Danjak, 44 ans, et Naji Rida, 37 ans, étaient en train d’arroser leurs vergers dans le village de Mansouri situé à quatre kilomètres de la zone occupée lorsqu’une bombe a explosé à proximité projetant dans leur direction une multitude de fléchettes en acier. Danjak a été blessé à la tête et dans d’autres parties de son corps et Rida à l’abdomen et aux jambes. Ils ont été transportés à l’hôpital Najm de Tyr. Le chirurgien Jawad Najm a affirmé à l’AFP qu’il lui avait fallu plus de deux heures pour extraire huit petits projectiles qui s’étaient incrustés dans leur chair mais que les jours des blessés n’étaient pas en danger. L’aviation israélienne avait effectué samedi, sans faire de victime, trois raids contre des régions d’où étaient partis des tirs contre des positions militaires de l’État hébreu ou de sa milice auxiliaire l’Armée du Liban-Sud.
Israël est en mesure de retirer ses troupes du Liban-Sud d’ici à un an comme s’y est engagé le Premier ministre israélien élu Ehud Barak, ont indiqué deux généraux proches du nouveau chef de gouvernement, cités par l’AFP. «Retirer nos troupes du Liban d’ici à un an est un objectif tout à fait accessible», a affirmé à la radio militaire le général de réserve Yossi Peled,...