Diplomatie Satterfield chez Karamé : nous souhaitons une paix globale

L’ancien chef du gouvernement, M. Omar Karamé, a reçu hier l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield, en son domicile de Bkaasifrine à Denniyé (Liban-Nord), en présence de l’ambassadeur Yéhia Mahmassani, du député Saleh Kheir, du secrétaire général de l’union des municipalités de Denniyé, Mohammed Saadiyé, et de M. Maan Karamé. Aux journalistes présents, l’ambassadeur Satterfield a déclaré qu’il répondait à une invitation de M. Karamé et que le but de cette première visite à Denniyé était de s’enquérir de la situation dans cette région du pays. Il a précisé que «l’importance que nous accordons à cette région s’inscrit dans le cadre d’un plan américain visant au développement de toutes les régions libanaises. Vous connaissez l’intérêt que nous portons à cette partie du monde et au Liban en particulier, où nous œuvrons pour le rétablissement de la paix. Une fois rétablie, la paix ne peut que se répercuter positivement sur tous les pays du Moyen-Orient, dont le Liban». Sur la possibilité d’un retrait israélien du Golan, M. Satterfield a répondu qu’après les élections israéliennes, et une fois le nouveau Cabinet Barak formé, «nous souhaitons parvenir à une paix totale et globale dans la région». De son côté, M. Karamé a indiqué que ses entretiens avec l’ambassadeur Satterfield avaient servi à passer en revue la situation à Denniyé, précisant que ce dernier «a manifesté son étonnement du dénuement dont souffre cette région, surtout au niveau de l’état de la route Tripoli/Bkaasifrine sur lequel nous n’avons jamais cessé d’attirer l’attention des différents gouvernements qui se sont succédé depuis la signature des accords de Taëf. Nous sommes néanmoins confiants dans l’avenir et comptons sur l’assistance des pays amis pour que puisse enfin se réaliser le slogan du développement équilibré lancé par le régime». L’ambassadeur Satterfield et le groupe qui l’accompagnait ont ensuite visité la région de Denniyé avec les fils de M. Karamé, Khaled et Fayçal, avant d’être les hôtes à déjeuner de ce dernier.