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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice - Affaire du port Meskaoui campe sur ses positions

Un débat juridique est engagé actuellement autour du bien-fondé de la convocation de M. Omar Meskaoui, ancien ministre des Transports, dans le cadre de l’enquête au sujet du détournement de fonds au port de Beyrouth. M. Meskaoui, député de Tripoli, est toujours déterminé à ne pas comparaître devant le chef de la brigade criminelle centrale, le colonel Samir Rahmé, chargé de l’enquête préliminaire et qui doit l’entendre au sujet de cette affaire dans laquelle l’ancien directeur du port, M. Mouhib Itani, est poursuivi. M. Meskaoui argue du fait que seul le juge d’instruction peut, conformément au Code de procédure judiciaire, le convoquer pour l’entendre. La brigade criminelle, a-t-il déclaré à L’Orient-Le Jour, est seulement chargée des investigations, ce qui suppose que ses agents doivent se rendre eux-mêmes auprès des personnes censées leur fournir les informations se rapportant à l’enquête qu’ils mènent. M. Meskaoui, qui se dit toujours disposé à se rendre auprès du procureur de la République, M. Adnane Addoum, nous a précisé qu’il compte soumettre ce matin au Parquet un dossier de 18 pages et 19 documents contenant tous les éléments se rapportant à l’affaire dont la justice est actuellement saisie. Il s’agit, rappelle-t-on, de la mainmise sur les équipements d’une société britannique au port de Beyrouth. Dans ce même document, l’ancien ministre explique aussi les raisons pour lesquelles il refuse de comparaître devant le colonel Rahmé. Il a affirmé avoir développé son point de vue devant M. Nabih Berry, qui avait donc refusé sur cette base la notification de convocation de M. Meskaoui, adressée par le parquet. De sources judiciaires, on a indiqué que ce refus n’affecte en rien les rapports du parquet avec la présidence de la Chambre et que c’est par courtoisie que la notification de convocation avait été adressée à M. Berry. De mêmes sources, on a précisé qu’une note de convocation sera adressée ce matin directement à M. Meskaoui.
Un débat juridique est engagé actuellement autour du bien-fondé de la convocation de M. Omar Meskaoui, ancien ministre des Transports, dans le cadre de l’enquête au sujet du détournement de fonds au port de Beyrouth. M. Meskaoui, député de Tripoli, est toujours déterminé à ne pas comparaître devant le chef de la brigade criminelle centrale, le colonel Samir Rahmé, chargé de...