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Actualités - CHRONOLOGIE

Beyrouth, une ville qui se cultive

Onze chapitres pour aborder tous les aspects de la culture. Beyrouth sera, l’espace d’une année, la capitale phare de la culture dans le monde arabe. Au programme, l’archéologie d’abord, pour une ville qui se découvre. L’exposition «Liban, l’autre rive» organisée à l’Ima, à Paris poursuit son périple avec une escale, en juin, à Sao Paolo, au Brésil. «Il y a différentes villes européennes qui ont demandé à héberger cette manifestation. Notamment la ville de Lyon» a souligné M. Beydoun. À Beyrouth, les expositions et les colloques archéologiques sont nombreux. Signalons, entre autres, le Congrès des archéologues arabes (deuxième semestre) ; le Colloque international sur les sanctuaires hellénistiques et romains (fin avril) ; l’exposition d’architecture vernaculaire du Maghreb et du Machrek (troisième trimestre). La forêt des poètes, elle sera aménagée par la municipalité dans le périmètre de la forêt de Beyrouth, et comportera quelque cinq cents arbres baptisés du nom d’un poète libanais ou arabe. Peinture, sculpture et photos Une ville qui se regarde, ce sont des expositions de peinture, de sculpture et de photographie. D’abord, une expo géante de la collection des œuvres acquises par le ministère de la Culture depuis des décennies. Cette manifestation devrait se dérouler à l’Unesco au quatrième trimestre de l’année. Puis un Salon du printemps présentera les dernières créations des artistes libanais, au palais de l’Unesco, au deuxième trimestre de 1999. Une sculpture pour Beyrouth, ce sont des œuvres exécutées par différents artistes sur le thème de la capitale et exposées dans les jardins publics et sur les places. Le XXIIIe salon d’Automne du Musée Nicolas Sursock aura lieu comme chaque année, en novembre. Une exposition urbaine organisée par l’association «Ashkal alwan» de Christine Tohmé comprendra un hommage à une grande figure de la sculpture libanaise et une semaine d’expositions de jeunes artistes le long de la corniche du fleuve. Différentes expositions d’artistes peintres arabes sont également prévues. La calligraphie arabe ne sera pas en reste avec deux manifestations, l’une autour de la calligraphie arabe dans l’art islamique au Musée d’archéologie de l’AUB et l’autre en hommage à la calligraphie. L’AIB aura son musée. Ses aires d’attente et ses couloirs serviront de cimaises à différentes œuvres. Les bus seront également de la fête. Ils seront les toiles de fond sur lesquelles les artistes reproduiront des peintures. Hommage du Musée Sursock à Philippe Mourani, grand peintre libanais du début du siècle. Festival arabe de la caricature, avec prix à la clé. Jabal 99, c’est un salon organisé par la Fransabank et qui réunira une centaine d’artistes peintres et sculpteurs en mai. Salon Artuel exposera un bouquet d’artistes appartenant à plus d’une vingtaine de pays. L’art des années soixante au Liban. Les lettres phéniciennes se feront sculpture, tout au long de la route de l’aéroport. Festival des universités et des académies des Beaux-Arts. Et les galeries, de leur côté, participeront à cette fête picturale. La photographie sera au centre de nombreuses expositions : anciennes photos de Beyrouth ; première Biennale de la photo en novembre ; Égypte de Fouad el-khoury ; «Mes Arabies» de Samer Mohdad ; Actif/passif de Pierre Zabbal ; l’expo itinérante d’Akram Zaatari ; Espaces de vie au Liban, l’architecture en photos ; la rue beyrouthine à travers le regard des chauffeurs de taxi et des gendarmes… Un concours de photos sur la ville de Beyrouth. Littérature Le ministère de la Culture organise le prix annuel de la ville de Beyrouth. Il récompensera un roman et un recueil de poèmes et sera doté de la somme de 10 millions de LL. Il sera décerné à un écrivain et à un poète libanais d’expression arabe. Hommage à Georges Shéhadé, en collaboration avec le Musée Sursock. Festival international de poésie. Un colloque sur la francophonie sera organisé en mars par l’Imec, le Haut Conseil de la francophonie et le Centre Georges Pompidou. Première session au Musée Sursock, sur «L’amour de la langue» les 4 et 5 mars, et deuxième session sur «Le français à l’épreuve du cosmopolitisme» au Centre Georges Pompidou à Paris, les 16 et 17 mars. Participation d’importants écrivains tels que Alain Robbe-Grillet, Eduardo Manet… Hommage aux grands noms de la littérature libanaise. Toufic Youssef Awad, Youssef el Khal, May Ziadé, Boulos Salamé… Et centenaire du retour d’Amine el Rihani au Liban, avec colloque et concours scolaire. Exposition des manuscrits et documents des archives nationales. Deuxième festival du zajal, avec table ronde et soirées. Le ministère publiera un certain nombre d’ouvrages : deux annuaires, l’un pour les écrivains libanais d’expression arabe et l’autre pour ceux d’expression française ; une anthologie des grands poètes arabes ; un ouvrage sur le patrimoine culturel libanais ; un album rétrospective de l’année culturelle. En plus, différents salons du livre se tiendront à Beyrouth. Colloques et salons La capitale culturelle du monde arabe accueillera de nombreux colloques. Les rencontres culturelles de Beyrouth 99 s’échelonneront sur toute l’année. La culture comme arme de résistance ; la philosophie libanaise contemporaine ; la culture arabe à la veille du IIIe millénaire ; Congrès international sur la civilisation méditerranéenne ; 75e anniversaire de la presse libanaise ; cinquième congrès de l’Académie arabe de musique (début mars)… Le design et la mode ne seront pas en reste. Concours pour des timbres commémorant l’événement. Premier salon de calligraphie et design, fin septembre. Défilés de jeunes stylistes libanais et Journées beyrouthines de la mode. Musique, chant et danse Musique classique arabe, jazz, variété… un bon choix. Les grands musiciens libanais résidant à l’étranger seront invités à donner différents concerts. Un concours de la chanson arabe, à l’image de l’Eurovision. Une semaine chantante, fin avril, avec huit formations qui se produiront ensemble à l’Unesco. Festival de la chanson arabe, fin de l’été. Une semaine de maqâmats avec Nidaa Abou Mrad, deuxième trimestre. Festival Jazz in Beirut mélangera groupes libanais et étrangers, Festival de jazz oriental et Heineken Jazz, feront swinguer tous les mordus. Luciano Pavarotti sera à Beyrouth pour un concert exceptionnel le 12 juin. «Hair», la célèbre comédie musicale, chef-d’œuvre de Broadway, fêtera ses trente ans au Liban. Gilbert Bécaud, monsieur 100 000 volts, sera de la fête. Et la semaine prochaine, Madame Butterfly avec l’orchestre de l’opéra d’Odessa. Festival de la danse ; Caracalla avec un nouveau spectacle pour le Festival de Baalbeck et différents spectacles de chorégraphes libanais. Théâtre et cinéma Le ministère de la Culture apportera son soutien à la création d’une dizaine de pièces mises en scène par des grands noms du théâtre libanais. Le troisième festival Ayloul élargira son horizon aux autres pays de la Méditerranée. «Acte 1, à la découverte du théâtre français contemporain au Liban» est un projet de Nabil el-Azan qui se déroulera pendant tout le mois de février, avec ateliers d’art dramatique, rencontres, tables rondes, et mises en scène de différentes pièces, au Centre culturel français ainsi que dans les autres salles de théâtre de Beyrouth. Programmes variés au théâtre Al Madina (premier festival méditerranéen des marionnettes) et au Monnot (Les créanciers de Jean-Marie Mechaka ; et un festival international du conte et du monodrame). Ainsi que de nombreux projets individuels. Côté cinéma, réactivation du centre interarabe pour le cinéma et la télévision. Festival du cinéma arabe qui reprendra l’ensemble des films primés dans le cadre de la biennale du cinéma arabe de l’Ima. Et de nombreux projets individuels. Sans oublier les festivals habituels : Bustan, Beiteddine, Baalbeck et Tyr ainsi que les centres culturels et les ambassades qui participent à leur façon à la fête culturelle de Beyrouth.
Onze chapitres pour aborder tous les aspects de la culture. Beyrouth sera, l’espace d’une année, la capitale phare de la culture dans le monde arabe. Au programme, l’archéologie d’abord, pour une ville qui se découvre. L’exposition «Liban, l’autre rive» organisée à l’Ima, à Paris poursuit son périple avec une escale, en juin, à Sao Paolo, au Brésil. «Il y a différentes...