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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Une mise au point de Boueiz dans l'affaire de l'ambassade de Bonn

L’ancien ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, commentant la nouvelle parue dans notre édition du samedi 23 janvier 1999 suivant laquelle « le Conseil des ministres pourrait l’entendre dans l’affaire du détournement de fonds à l’ambassade de Bonn», nous a communiqué la mise au point suivante : «1. Le détournement de fonds à l’ambassade libanaise en Allemagne a eu lieu entre 1985 et 1992, à un moment où la communication entre le siège de l’ambassade et l’administration centrale était pratiquement coupée à cause des événements qui secouaient le pays et rendaient l’État absent. «2. Une fois ce détournement découvert, le ministère a chargé une commission de faire les vérifications d’usage et elle a rendu son rapport sur l’état des comptes de l’ambassade de Bonn. «3. Le ministre des Affaires étrangères a réclamé à maintes reprises, officiellement et officieusement, les montants détournés à l’ambassadeur Souheil Chammas. «4. Le ministre des Affaires étrangères a lui-même réclamé, à travers deux lettres adressées à la présidence du Conseil, une décision du Conseil des ministres pour transférer ce dossier devant la juridiction compétente . «5. L’ancien gouvernement, à l’initiative du président de la République avait lui-même déféré l’affaire devant le procureur financier». M. Boueiz poursuit : «Ainsi, le ministre des AE aura tout fait pour récupérer les sommes détournées lors de la présence de M. Chammas en poste à Bonn. Malheureusement, jusqu’à ce jour, M. Chammas ne les a pas encore restituées». Et M. Boueiz de conclure : «Mais ce qui est curieux, c’est que l’action de M. Boueiz a été critiquée par le même journal qui avait titré “La vengeance du ministre”, le jour où la décision avait été prise de transférer le dossier devant la juridiction financière».
L’ancien ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, commentant la nouvelle parue dans notre édition du samedi 23 janvier 1999 suivant laquelle « le Conseil des ministres pourrait l’entendre dans l’affaire du détournement de fonds à l’ambassade de Bonn», nous a communiqué la mise au point suivante : «1. Le détournement de fonds à l’ambassade libanaise en Allemagne a...